Si son ami a acquis un objet et qu’il a été
dupé, dans le cas où la halakha (loi) l’autorise à
réclamer la fraude, il pourra l’en aviser
seulement si celui-ci entamera une procédure
contre le vendeur devant le tribunal rabbinique.
En revanche, s’il le connaît et sait qu’il fera sa
propre justice, il est interdit de l’en informer.
C’est pourquoi, il ne convient d’intervenir dans
ce genre d’affaires qu’après s’être assuré que
toutes les conditions requises soient remplies,
comme nous l’avons déjà expliqué dans le cadre
de cette diffusion de lois.
Si Réouven a été victime d’une injustice et
qu’il soupçonne Chim’one d’en être
responsable, Chim’one n’aura pas le droit de
révéler l’identité du coupable, même s’il a été
lui-même témoin des faits.
Il dira seulement qu’il n’est pas responsable.
S’il n’y a pas véritablement d’injustice mais que
Réouven considère que c’est une injustice et
qu’il est sûr que Chim’one en est responsable, il
est possible que la loi interdise de protester de
son innocence s’il va ainsi déduire l’identité du
coupable.
Si un client demande à un commerçant de lui
mettre de côté une marchandise jusqu’à ce qu’il
vienne la régler et que pendant ce temps, une
tierce personne vient l’acheter, le vendeur
n’aura pas le droit de divulguer au premier client
l’identité du second.
Même s’il lui dit que le second client ignorait que
la marchandise était réservée, cela demeure
interdit car généralement, même dans un tel cas,
le premier client en tiendra rigueur au second.