Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah
La Guémara nous enseigne que la faute des explorateurs consista à dire du mal sur des arbres et des pierres et nous voyons là combien il est grave de médire, même sur des objets inanimés.
Le Gaon, Rabbi Yossef Dov Solovétchik (le fils de Rabbi Its’hak Zéev) raconta à ses proches et à ses élèves que le Tsadik, Rabbi Naftali Zilberberg de Varsovie lui avait dit qu’une fois, alors qu’il se trouvait à Radin, le ‘Hafets ‘Haïm l’invita pour le repas du soir de Chabbath.
Au moment du Motsi, Rabbi Naftali constata que les ’Hallot étaient faites de … pain noir et il plissa le nez (ou indiqua son insatisfaction par un quelconque autre signe).
Le ‘Hafets ‘Haïm s’en aperçut et déclara en coupant la ’Halla : « Le pain noir, c’est très bon. Le pain noir, c’est très bon », à deux reprises ; puis il ajouta : « Le pain noir, c’est très bon et très sain », tout en continuant à couper la ’Halla.
Selon les notes des élèves du Griz (Rav Its’hak Zéev Solovétchik)
« Le peuple se plaignit de D.ieu et de Moché : pourquoi nous avez-vous tirés de l’Egypte… et Hachem suscita contre le peuple les serpents brûlants, qui mordirent le peuple… Et Moché fit un serpent d’airain… et alors, quiconque aura été mordu, qu’il le regarde et il vivra ! » (Bamidbar 21, 5-9).
Lorsque les Egyptiens fautèrent et que D.ieu leur envoya la plaie des grenouilles, ce fléau leur fut ensuite complètement retiré.
En revanche, les serpents qu’Hachem envoya sur le peuple d’Israël pour les punir du Lachone Hara qu’ils avaient proféré contre Lui et contre Moché ne furent pas écartés.
D.ieu ordonna à Moché de fabriquer un serpent d’airain qui servirait d’antidote, de remède pour ceux qui avaient été mordus.
Mais alors pourquoi n’avoir pas tout simplement supprimé les serpents ?
La réponse est que le châtiment infligé pour le Lachone Hara est si grand que nos Sages disent : « Celui qui en a raconté ne peut pas corriger cela ».
Il est impossible de se purifier totalement de cette faute et que ce
soit comme si rien ne s’était passé.
Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l