S’il s’agit d’une personne qui craint D., il a le devoir
de la juger positivement et ce, même s’il semblerait
plus logique de la juger défavorablement.
Si c’est une personne moyenne et que son acte
peut être interprété aussi bien positivement que
négativement, c’est une obligation de la juger
favorablement et il est interdit de médire d’elle.
Mais s’il est clair qu’elle a commis une faute, il
convient de lui accorder le bénéfice du doute.
Même lorsqu’il est autorisé à la considérer
coupable, il n’a pas le droit d’en faire part à
d’autres, à moins que toutes les conditions
expliquées par la suite soient réunies.
Cet interdit ne s’applique pas seulement à des
propos n’ayant pas véritablement une connotation
péjorative comme par exemple raconter les
mauvaises actions de ses ancêtres.
Mais même s’il l’a vu de ses yeux commettre un
péché envers D., il n’a pas le droit de le raconter.
Cet interdit est valable s’il l’a vu commettre un
péché, peu importe si celui-ci est connu pour être
très grave ou pas.
Et même s’il s’agit d’une chose dont nos sages ont
commandé de s’abstenir seulement à priori, il n’a
pas le droit de le divulguer.