Il est interdit de dire des propos péjoratifs sur son
prochain même s’ils sont véridiques : c’est du lachone
hara.
Si les propos sont mensongers, il s’agit de mosti chème
ra’ (calomnie) qui constitue un péché plus grave encore
et l’auteur des propos transgresse alors l’interdit : «Ne
va point colportant le mal parmi les tiens.»
En plus de cet interdit spécifique à la médisance et au
colportage, l’auteur des propos transgresse de
nombreux autres interdits, ainsi qu’il est expliqué dans
l’introduction.
Quant à ceux qui le transgressent continuellement, ils
sont appelés : « ba’alé lachone hara » et leur péché est
plus grand encore.
Quant à ceux qui se sont habitués à ce péché et qui ne
prennent par sur eux de s’en abstenir, nos sages disent
qu’ils sont punis dans ce monde et n’ont pas de part
dans le monde futur.