Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah
Nous savons bien que si un homme trouve sur son chemin une bourse remplie de pierres précieuses et que, s’étant dépêché de rentrer chez lui pour les compter, il ouvre la bourse et est ébloui par la lumière dont les joyaux emplissent la maison, nous ne pourrons imaginer le désir et l’amour que cet homme éprouvera envers ce trésor qui éclairera son existence et lui permettra de mener une vie agréable. Lorsque nous réfléchissons à la puissance de la capacité de langage que D.ieu a implantée en nous et réalisons que, grâce à la parole, nous pouvons prononcer des centaines de milliers de mots de Torah chaque semaine et que chacun de ces mots est une pierre précieuse qui fera nos délices devant Le Tout-Puissant et réjouira notre âme pour l’éternité, combien devons-nous aimer ce précieux instrument qu’est la parole, nous réjouir de le posséder et toujours remercier Hachem pour nous avoir dotés de cette force formidable qui nous rend capables d’acquérir des perles et des pierres précieuses par centaines et par milliers, qui nous éclaireront dans le monde futur et dont nous profiterons également dans ce monde-ci, ainsi que le dit le verset (Michlé 18, 21) : « La mort et la vie sont au pouvoir du langage et ceux qui l’aiment en consommeront les fruits ». Nous devons comprendre : celui qui aime la parole pour prononcer des enseignements de la Torah, qui est notre source de vie, bénéficiera du capital ainsi amassé, dans le monde futur, et consommera également les fruits de cette Mitsva dans ce monde-ci, ainsi qu’il est dit dans le traité « Péa ». Nous apprenons encore, du fait qu’il est dit : «Et ceux qui l’aiment », que c’est comme pour un homme qui a un fils dans son vieil âge, et qui aime tant cet enfant qu’il le surveille de près, veille à ce qu’il développe toutes ses aptitudes et partout où il va, fait extrêmement attention à ce qu’il ne se blesse pas ; s’il voit que son fils veut aller dans un endroit dangereux, il s’efforce de l’en dissuader. C’est de cette façon que l’homme doit surveiller la capacité à parler dont D.ieu l’a doté, s’en servir pour renforcer son âme, et la préserver soigneusement afin de ne pas l’avilir par des propos interdits à cause desquels il peut en arriver dans certains cas, à D.ieu ne plaise, à être passible de mort. Quant à ce qui est dit : « La mort et la vie sont au pouvoir du langage », nous verrons dans les chapitres à venir ce qui est enseigné à ce sujet. L’homme qui aime son langage et le surveille de la façon que nous avons indiquée, est un être très précieux, qui vaut son pesant d’or et de pierres précieuses, ainsi qu’il est dit (Michlé 20, 15) : « Il y a beaucoup d’or et de nombreux joyaux, mais des lèvres sages sont un objet précieux ».
Torat Habayit
Le fis du Gaon Rabbi Ména’hem Mendel Zaks, le gendre du ‘Hafets ‘Haïm, écrit :
J’ai entendu de mon pieux père, de mémoire bénie, qui l’avait lui-même entendu de notre maître, que celui qui dit du Lachone Hara prouve par là qu’il n’attend pas la venue du Machia’h, car s’il l’attendait et la désirait, comment pourrait-il parler ainsi alors que de tels propos constituent le principal obstacle à notre délivrance. Ces deux choses sont donc contradictoires… Et bien que notre maître écrive dans son Kountrass «Tsipita Lichoua » que lorsque le Rambam indique dans les lois de la royauté (ch. 11) que quiconque ne croit pas en la venue du Machia’h ou simplement, ne l’attend pas, renie non seulement les paroles des prophètes mais également la Torah et Moché Rabbénou. Ne pas entendre signifie ici avoir désespéré, pour une raison ou pour une autre, de le voir arriver, en tout cas, celui qui dit du Lachone Hara ne peut appliquer le commandement de désirer la délivrance, ce qui est pourtant l’une des choses que le Tribunal Céleste vérifie au jour du jugement, ainsi qu’il est expliqué dans Chabbath 31. Et par conséquent, celui qui appartient à la catégorie des diseurs de Lachone Hara renie, à D.ieu ne plaise, la Torah et Moché Rabbénou.
Selon le Rav Avraham Zaks dans « Dévarim A’hadim »
Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l