Bonjour Rav,
- Est-t-il une Mitsva d’assister au Kaddich d’un mort ?
- Si on mange de presque tout dans un repas (mézonot/haéts/adama/chéakol), si on atteint moins de 230 g de mézonot , on fait les prières spécifique d’après le repas pour chacune ?
- Y a-t-il un ordre précis ?
- Si on mange +230 g de mézonot , et qu’en faisant la prière on a pensé finir le repas dans une autre pièce (pas pour celle la), mais qu’on a pensé cela qu’a postériori pour les autres berakha, le birkat dans cette autre pièce les acquittent-t-ils également ?
- Dans le Kaddich, si je ne sais pas m’arrêté après Yéhé Chémé Raba , est-ce péché de tout dire ?
- Dois-je dire la kedoucha entière à voix basse (si ce n’est ce qu’on dit en communauté) en même temps que le chalia’h tsibour ou dois-je uniquement écouter les passages qu’il dit seul ?
- Est-ce vrai que Sarah avait vu la fin des temps ?
- Ai-je le droit de faire une « remarque » (à propos du lachon hara) a mon père sachant qu’il ne le prendra pas mal et qu’il pourra peut-être m’écouter ?
Si non , que doit-on faire quand on vois son père « encaisser » des pêchés ?
Merci Rav
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jonathan,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est écrit dans le Choul’han Aroukh chapitre 56, alinéa 1, qu’il faut essayer de courir écouter le Kaddich (tellement il est important).
- Il n’y a aucune différence à ce titre entre un Kaddich dit pour un mort ou un autre type de Kaddich.
- Si on a mangé une quantité de nourriture nous obligeant de faire la berakha après la consommation (une quantité de kazaït (c’est-à-dire au moins le volume d’un cube de 3 cm de coté) et qu’on ne doit pas dire birkat Hamazone, on fera la berakha pour chaque type d’aliment.
- Il y a quatre types de berakhot qu’on peut devoir faire après la consommation :
- Si on a mangé kazaït de mézonot (excepté le riz),
- on fera la berakha « al hami’hya vé’al hakalkala »
- Si on a mangé kazaït en tout d’un ou de plusieurs fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie (olives, dates, raisins, figues, grenades),
- on fera la berakha « al haéts vé’al péri haéts »
- Si on a bu un réviit (86 millilitres) de vin d’un coup,
- on fera la berakha « al haguéfen vé’al péri haguéfen »
- Si on a mangé 2 ou 3 types d’aliments,
- on ne fera pas 3 ou 2 berakhot séparées mais une berakha, dans laquelle on mentionnera les deux ou trois types d’aliment qu’on a consommés.
- Par exemple
- si on a mangé des mézonot et bu 86 ml de vin, on fera « al hami’hya vé’al hakalkala vé’al haguéfen vé’al péri haguéfen ».
- Si on a mangé kazaït de figues et kazaït de mézonot on fera « al hami’hya vé’al hakalkala vé’al haéts vé’al péri haéts » etc.…
- Par exemple
- on ne fera pas 3 ou 2 berakhot séparées mais une berakha, dans laquelle on mentionnera les deux ou trois types d’aliment qu’on a consommés.
- Si on a mangé 2 ou 3 types d’aliments,
- on fera la berakha « al haguéfen vé’al péri haguéfen »
- Pour tous les autres types d’aliments dont on aura mangé en tout kazaït, on fera la berakha « boré néfachot rabote » (même après une consommation de kazaït de riz, bien que la berakha que l’on fait avant de consommer du riz est « mézonot »).
- Si on a mangé kazaït de mézonot (excepté le riz),
- Tu m’as écrit que si on mangé moins que 230g de mézonot (cuites au four et pas à l’eau ou à la vapeur), on ne fait pas birkat Hamazone, c’est juste, mais il faut que tu saches qu’il y a un doute à partir de quelle quantité de mézonot on doit faire le birkat Hamazone car d’après un avis on doit faire le birkat Hamazone dès la consommation de 175ml de mézonot.
- Donc, on évitera de manger une quantité se trouvant entre 175ml et 230ml car à ce moment là, un doute si on doit faire birkat Hamazone ou al hami’hya.
- Soit on mangera moins de 175ml et on fera « al hami’hya », soit on mangera plus de 230 ml et on fera birkat Hamazone.
- Donc, on évitera de manger une quantité se trouvant entre 175ml et 230ml car à ce moment là, un doute si on doit faire birkat Hamazone ou al hami’hya.
- Il y a quatre types de berakhot qu’on peut devoir faire après la consommation :
- Le birkat Hamazone rend quitte tout ce qu’on a mangé, peu importe où on l’a mangé et où on a pensé faire le birkat Hamazone.
- Quand on répond « Yéhé Chémé Rabba » dans le Kaddich, on doit répondre les 28 mots jusqu’à « bé’alma ».
- La kédoucha : on répondra les trois passages :
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- Kadoch, Kadoch, Kadoch, Ado-naï tse-va’ot, mel’o khol ha-arèts kevodo.
- Baroukh kevod Ado-naï mi–mekomo.
- Yimlokh Adonaï le-ôlam èlohaïkh Tsion, le-dor va-dor, Hallelouya.
- Les passages entre ces réponses peuvent être dits par les auditeurs ou peuvent aussi ne pas être dit, ils sont facultatifs.
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- Il est écrit que Sarah avait le don de prophétie, mais je ne sais pas si elle a vu toute la fin des temps, j’imagine que oui mais je n’en suis pas certain.
- Il est écrit dans la halakha que si on voit son père faire une chose qui n’est pas conforme à la Torah, on ne doit pas lui dire « papa tu fais un péché ! », mais lui poser la question :
- « Papa, est-il juste qu’il est écrit dans la Torah qu’on doit faire comme-ci et pas comme-ça ? »,
- c’est-à-dire qu’on lui pose la question, comme si on en est pas certain, afin que lui-même comprenne et ne soit pas blessé par notre remarque.
- « Papa, est-il juste qu’il est écrit dans la Torah qu’on doit faire comme-ci et pas comme-ça ? »,
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32754
Date de création : 2014-11-20 09:21:15