Est-t-il une Mitsva d’assister au Kaddich d’un mort ? Si on mange +230 g de mézonot , le birkat les acquittent-t-ils également ?

 

Bonjour Rav,

  1. Est-t-il une Mitsva d’assister au Kaddich d’un mort ?
  2. Si on mange de presque tout dans un repas (mézonot/haéts/adama/chéakol), si on atteint moins de 230 g de mézonot , on fait les prières spécifique d’après le repas pour chacune ?
    • Y a-t-il un ordre précis ?
  3. Si on mange +230 g de mézonot , et qu’en faisant la prière on a pensé finir le repas dans une autre pièce (pas pour celle la), mais qu’on a pensé cela qu’a postériori pour les autres berakha, le birkat dans cette autre pièce les acquittent-t-ils également ?
  4. Dans le Kaddich, si je ne sais pas m’arrêté après Yéhé Chémé Raba , est-ce péché de tout dire ?
  5. Dois-je dire la kedoucha entière à voix basse (si ce n’est ce qu’on dit en communauté) en même temps que le chalia’h tsibour ou dois-je uniquement écouter les passages qu’il dit seul ?
  6. Est-ce vrai que Sarah avait vu la fin des temps ?
  7. Ai-je le droit de faire une « remarque » (à propos du lachon hara) a mon père sachant qu’il ne le prendra pas mal et qu’il pourra peut-être m’écouter ?
    Si non , que doit-on faire quand on vois son père « encaisser » des pêchés ?

Merci Rav

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Jonathan,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Il est écrit dans le Choul’han Aroukh chapitre 56, alinéa 1, qu’il faut essayer de courir écouter le Kaddich (tellement il est important).
    • Il n’y a aucune différence à ce titre entre un Kaddich dit pour un mort ou un autre type de Kaddich.
  2. Si on a mangé une quantité de nourriture nous obligeant de faire la berakha après la consommation (une quantité de kazaït (c’est-à-dire au moins le volume d’un cube de 3 cm de coté) et qu’on ne doit pas dire birkat Hamazone, on fera la berakha pour chaque type d’aliment.
    • Il y a quatre types de berakhot qu’on peut devoir faire après la consommation :
      1. Si on a mangé kazaït de mézonot (excepté le riz),
        • on fera la berakha « al hami’hya vé’al hakalkala »
      2. Si on a mangé kazaït en tout d’un ou de plusieurs fruits par lesquels la terre d’Israël a été bénie (olives, dates, raisins, figues, grenades),
        • on fera la berakha « al haéts vé’al péri haéts »
      3. Si on a bu un réviit (86 millilitres) de vin d’un coup,
        • on fera la berakha « al haguéfen  vé’al péri haguéfen »
          • Si on a mangé 2 ou 3 types d’aliments,
            • on ne fera pas 3 ou 2 berakhot séparées mais une berakha, dans laquelle on mentionnera les deux ou trois types d’aliment qu’on a consommés.
              • Par exemple
                • si on a mangé des mézonot et bu 86 ml de vin, on fera « al hami’hya vé’al hakalkala vé’al haguéfen  vé’al péri haguéfen ».
                • Si on a mangé kazaït de figues et kazaït de mézonot on fera « al hami’hya vé’al hakalkala vé’al haéts vé’al péri haéts » etc.…
      4. Pour tous les autres types d’aliments dont on aura mangé en tout kazaït, on fera la berakha « boré néfachot rabote » (même après une consommation de kazaït de riz, bien que la berakha que l’on fait avant de consommer du riz est « mézonot »).
    • Tu m’as écrit que si on mangé moins que 230g de mézonot (cuites au four et pas à l’eau ou à la vapeur), on ne fait pas birkat Hamazone, c’est juste, mais il faut que tu saches qu’il y a un doute à partir de quelle quantité de mézonot on doit faire le birkat Hamazone car d’après un avis on doit faire le birkat Hamazone dès la consommation de 175ml de mézonot.
      • Donc, on évitera de manger une quantité se trouvant entre 175ml et 230ml car à ce moment là, un doute si on doit faire birkat Hamazone ou al hami’hya.
        • Soit on mangera moins de 175ml et on fera « al hami’hya », soit on mangera plus de 230 ml et on fera birkat Hamazone.
  3. Le birkat Hamazone rend quitte tout ce qu’on a mangé, peu importe où on l’a mangé et où on a pensé faire le birkat Hamazone.
  4. Quand on répond « Yéhé Chémé Rabba » dans le Kaddich, on doit répondre les 28 mots jusqu’à « bé’alma ».
  5. La kédoucha : on répondra les trois passages :
      • Kadoch, Kadoch, Kadoch, Ado-naï tse-va’ot, mel’o khol ha-arèts kevodo.
      • Baroukh kevod Ado-naï mimekomo.
      • Yimlokh Adonaï le-ôlam èlohaïkh Tsion, le-dor va-dor, Hallelouya.
    • Les passages entre ces réponses peuvent être dits par les auditeurs ou peuvent aussi ne pas être dit, ils sont facultatifs.
  6. Il est écrit que Sarah avait le don de prophétie, mais je ne sais pas si elle a vu toute la fin des temps, j’imagine que oui mais je n’en suis pas certain.
  7. Il est écrit dans la halakha que si on voit son père faire une chose qui n’est pas conforme à la Torah, on ne doit pas lui dire « papa tu fais un péché ! », mais lui poser la question :
    • « Papa, est-il juste qu’il est écrit dans la Torah qu’on doit faire comme-ci et pas comme-ça ? »,
      • c’est-à-dire qu’on lui pose la question, comme si on en est pas certain, afin que lui-même comprenne et ne soit pas blessé par notre remarque.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 32754
Date de création : 2014-11-20 09:21:15