Est-ce vrai que si on fait confiance en Hachem et implorons Sa miséricorde, nous pouvons échapper aux malédictions ?

Shalom Rav,
Pour faire suite à votre réponse

Je parlais dans le cas où la femme ne travaille pas car l’obligation est pour le mari, mais que le mari a le bita’hon que Hashem pourvoit à ses besoins et que bien entendu sa femme est d’accord avec cela.
Et/ou si le mari a une parnassa conséquente (exemple riche) que Hashem Lui a donné.
Avec ces précisions est-ce que votre réponse reste la même ?
( à savoir que le mari n’a pas la mitsva de travailler, l’obligation, la réparation)

Le travail c’est bien une malédiction comme les douleurs liés à la femme pour se réparer (comme les menstruations, la grossesse, l’éducation des enfants…)
Hashem est bon et veut notre bien.
Est-ce vrai de dire que si l’on Lui fait confiance et implore sa miséricorde nous pouvons échapper à ses malédictions ?
Est-ce juste d’agir ainsi, car si Hashem nous octroie le bien, tout est un cadeau et Hashem nous aime et veut notre bien ultime. Ou est-ce que l’on doit accepter comme une fatalité ces malédictions pour réparer le monde ?? Pour obéir à ce qu’il a ordonné qui est somme toute la conséquence de la avéra.

En résumé, il me semble que près de Hashem il n’y a pas de fatalité.
Et que ce qu’Il désire c’est que nous le servions, respections l’alliance et lui faisons confiance ( que l’on s’appuie sur Lui) et reconnaisse qu’Il est UN.

Si nous vivons ainsi, avec l’aide de Hashem, nous vivons alors dans la bénédiction car près de Lui et ne somme alors plus soumis aux malédictions mentionnés plus haut ?
Car par exemple l’éducation des enfants est difficile mais il est dit que la force de la prière transcende tout, peut tout changer.
N’est-ce pas ce que attend Hashem ?
Toda Rabba

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Effectivement, il n’y a pas de fatalité près d’Hachem et une personne qui a beaucoup de bita’hon (je ne sais pas s’il en existe aujourd’hui) pourra échapper partiellement ou totalement à la malédiction.

Le Rav ‘Haïm Zonenfeld Zatsal par exemple, était orphelin et vivait il y a 150 ans à Jérusalem.
Il avait besoin pour payer la Yéchiva dans laquelle il résidait de trois pièces quotidiennes.
Il marchait toujours la tête baissée et trouvait chaque jour trois pièces par terre.

Plus tard, une fois qu’il était marié et plus âgé, sa femme l’informa qu’ils n’avaient plus d’argent.
Il décida alors de faire sa hichtadlout et de sortir trouver une solution.
Il ne fit pas 100 mètres qu’il revint chez lui après avoir trouvé une bourse pleine d’argent.

Il s’agit de cas extrêmement rares, nous ne devons pas nous prendre pour ce que nous ne sommes pas.
Il est très difficile de sortir d’une malédiction, mais cela est possible pour une personne ayant un bita’hon du même type que ce rav ou d’autres grands d’Israël.

Quoi qu’il en soit, une personne n’ayant pas le besoin de travailler ne doit pas le faire.
Il est clair qu’il est préférable qu’elle investisse son temps dans l’étude de la Torah.

Plus nous sommes proches d’Hachem, moins nous subissons les malédictions inhérentes à l’humanité.
La prière transcende tout en effet, mais là aussi, il faut rester vigilant, nous ne sommes pas au niveau de faire des miracles par notre prière. 

Nous voyons bien que même Its’hak et Rivka ont attendu 20 ans pour avoir des enfants bien qu’ils priaient sans cesse pour en avoir.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 73532
Date de création : 2016-11-27 13:41:33