Chalom Rav,
- Est-ce qu’un baal ha-koré a le droit de s’interrompre en pleine kriat haTorah ?
- Mes parents vont peut être venir en Israël pour les fetes de Soukkot.
Comment faire pour les 2ème jours ?
Pourront-ils faire les prières de fête dans une synagogue où les gens font la prière de ‘hol hamoèd ou de ‘hol ?
Merci Beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- A priori, un baal koré n’a pas le droit de s’interrompre en pleine kriyat haTorah.
Néanmoins, il peut le faire en cas de grande nécessité.
Par exemple, s’il entend un kadich ou une kédoucha, il est obligé de s’interrompre afin d’y répondre (cela arrive souvent au Kotel).
De même si d’autres mitsvot importantes se présentent à lui à ce moment.
Mais il ne peut pas s’interrompre pour rien.
- Tes parents font les deux jours normalement.
D’ailleurs, vous pouvez faire pour eux toutes les mélakhot qu’ils désirent le deuxième jour.
- Il y a une ma’hloket pour savoir s’ils peuvent vous le demander ou pas,
mais s’ils ne vous demandent rien, il n’y a aucun problème à faire tout ce dont ils ont besoin.
- Il n’y a pas non plus de problème lié au fait de prier dans un minyane spécialement pour ceux qui viennent de l’étranger. Par exemple, dans mon quartier, il existe plusieurs minyanim de gens venant de l’étranger pendant Souccot.
- Concernant Chémini Atséret qui correspond à Sim’hat Torah pour les israéliens, qui les font les deux à la fois, tandis que pour les étrangers, il y a d’abord Chémini Atséret, puis le lendemain Sim’hat Torah, ils doivent normalement manger et dormir dans la Soucca pendant le 8ème jour qui est Chémini Atséret, alors que pour les israéliens, il est interdit de manger dans la Soucca.
Vous mangerez donc séparément :
Vous hors de la Soucca et eux à l’intérieur.
Néanmoins, s’ils sont tristes d’êtres seuls ou s’il est difficile pour vous d’agir ainsi, alors ils peuvent manger avec vous à la maison car dans ce cas, ils sont appelés mitstaèr (souffrant).
Or, « mitstaèr patour mine hassoucca – celui qui souffre de se trouver dans la Soucca en est dispensé ».
Au revoir et kol touv Séla,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, il peut le faire en cas de grande nécessité.
Par exemple, s’il entend un kadich ou une kédoucha, il est obligé de s’interrompre afin d’y répondre (cela arrive souvent au Kotel).
De même si d’autres mitsvot importantes se présentent à lui à ce moment.
Mais il ne peut pas s’interrompre pour rien.
D’ailleurs, vous pouvez faire pour eux toutes les mélakhot qu’ils désirent le deuxième jour.
mais s’ils ne vous demandent rien, il n’y a aucun problème à faire tout ce dont ils ont besoin.
Vous mangerez donc séparément :
Vous hors de la Soucca et eux à l’intérieur.
Néanmoins, s’ils sont tristes d’êtres seuls ou s’il est difficile pour vous d’agir ainsi, alors ils peuvent manger avec vous à la maison car dans ce cas, ils sont appelés mitstaèr (souffrant).
Or, « mitstaèr patour mine hassoucca – celui qui souffre de se trouver dans la Soucca en est dispensé ».
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 83043
Date de création : 2018-07-24 13:49:25