Bonjour,
J’ai plusieurs questions :
- Est-ce qu’il y a un problème à s’associer à un goy pour un business ?
- Est-ce qu’on a le droit d’avoir un business avec un site internet actif le Chabbat ?
Je dois déléguer mes gains du Chabbat au goy ?
(Je suis séfarade) - Est-ce qu’on le droit de vendre des produits non-cachère à des goyim ?
- Si le business tourne autour des fruits et légumes, pas de cuisson, juste de la découpe, doit on avoir besoin d’une Hachga’ha ?
Merci bcp !!
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est permis de s’associer avec un goy pour un business.
- On a le droit d’avoir un business en association avec un non-juifs sur un site internet actif pendant Chabbat à condition que l’intégralité des gains de cette journée soit récupérée par le goy, tandis qu’en contrepartie, on s’appropriera l’ensemble des gains de l’un des jours de la semaine.
- C’est un droit, c’est-à-dire que si tu préfères ne bénéficier d’aucun gain réalisé pendant Chabbat sans non plus toucher des gains supplémentaires pendant la semaine, c’est également possible.
- Cependant, étant donné que le goy s’approprie tous les gains de la journée du Chabbat, tu es donc aussi en droit de réclamer tous les gains de l’un des jours de la semaine.
- C’est un droit, c’est-à-dire que si tu préfères ne bénéficier d’aucun gain réalisé pendant Chabbat sans non plus toucher des gains supplémentaires pendant la semaine, c’est également possible.
- On n’a pas le droit de vendre des produits non-cachères à des goyim s’ils ne sont pas cachères selon la Torah comme :
-
- de la viande non-cachère,
- du poisson non-cachère,
- de la viande et du lait ayant été cuits ensemble
- etc.
- En revanche, s’il s’agit de produits non-cachères déRabannan tels que
- du lait non chamour,
- de la viande et du lait mélangés qui n’ont pas été cuits ensemble
- etc.
- On peut les vendre à des goyim.
- Le vin est cependant une exception.
- En effet, bien que le vin ne soit interdit que dérabannan, il est malgré tout interdit d’en profiter.
- Donc si on a du vin non-cachère, on ne peut même pas l’offrir à un goy ni même arroser son jardin avec, il faut le jeter aux toilettes.
- En effet, bien que le vin ne soit interdit que dérabannan, il est malgré tout interdit d’en profiter.
-
- Si un business tourne autour des fruits et légumes, il n’y a pas de cuisson mais juste de la découpe, on n’a pas besoin d’une hachga’ha, sauf s’il s’agit de fruits d’Israël.
- Effectivement, selon beaucoup d’avis, les fruits d’Israël nécessitent des prélèvements même à l’étranger (téroumot, maasserot, cheviit, orla etc.).
- Mais si on est certain que les fruits qu’on achète ne proviennent pas d’Israël, il n’y a aucun problème.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Est-il est permis pour un juif de vendre sur internet des vêtements féminins non-pudiques ?
- Pouvez-vous me préciser vraiment en deux mots quelle nourriture est à classer dans la catégorie « interdite de la Torah » et la catégorie « interdit d’en tirer profit » ?
- J’ai créé une société qui achète à un traiteur non-cacher des plats cuisinés dans des barquettes jetables pour les personnes âgées ou handicapées.
Est-ce permis ? - Normalement je sais que c’est permis, mais je voulais bien m’en assurer avant de commencer à ouvrir le service…
Référence Leava : 84052
Date de création : 2018-10-21 13:49:34