Réaction à A propos de « Hachem séfataï tifta’h oufi yaguid téhilatékha »
Chalom Kavod Harav,
Suite à cette question, j’aurai voulu quelques précisions…
- Est-ce que si on ne dit pas la phrase « Hachem séfataïtifta’h oufi yaguid téhilatékha » avant la Amida on doit refaire la Amida ?Cette phrase fait-elle partie de la Amida au même titre que les 19 Berakhot ou elle a un statut différent (et au pire, je la répète si je fais ou dit quelque chose sans rapport (comme un amen à une berakha ou un Kaddich par exemple) ?
- Quand vous dites « Après, on a déjà les pieds joints et on dit « Baroukh Ata HachemGaal Israël », et immédiatement « Hachem séfataï tifta’h oufi yaguid téhilatékha », et on commence immédiatement la Amida » ;
- Le mot « immédiatement » veut dire quoi ?
- Qu’on n’a pas le droit de penser pendant plusieurs secondes (proche d’une minute pour bien nous mettre en condition) à notre petitesse face à la Grandeur d’Hachem, et au privilège extraordinaire que le Boré Olam nous donne de pouvoir Le louer de la sorte avant de commencer « Baroukh Ata »
- Ou alors qu’on n’a pas le droit de faire autre chose que la prière après « Hachem séfataï tifta’h oufi yaguid téhilatékha » ?
- Mieux vaut-il penser à ces kavanot avant de dire toute la phrase (séfataï ) ou du moment qu’on a commencé à y penser avant, cela n’a plus d’importance ?
- Y a-t-il un avis qui le permet ?
- Y a-t-il un avis qui l’interdit ou votre réponse s’applique à tous les poskim ?
- Car j’ai remarqué que je me concentrais mieux entre « téhilatékha » et le 1er « Baroukh Ata », mais si je perds plus que je ne gagne à faire comme ça, j’aimerais le savoir…
- Le mot « immédiatement » veut dire quoi ?
Merci pour vos réponses.
Cordialement.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Si on n’a pas dit la phrase « Ado-naï séfataï tifta’h etc. », on est quand même acquitté de la Amida
car cette phrase n’a pas un statut de Amida à tout égard. - Immédiatement signifie immédiatement.
- Il ne faut pas s’arrêter,
même ne serait-ce que pour une fraction de seconde, - il faut enchaîner tout de suite sans rien dire
(il ne faut même pas attendre en restant silencieux).
On doit faire la mise en condition avant de prononcer la berakha « Baroukh Ata Ado-naï Gaal Israël ».
Aucun avis ne permet de s’arrêter à ce moment,
- même en silence.
- Il ne faut pas s’arrêter,
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 86771
Date de création : 2019-05-28 08:22:52