Chalom,
Un proche de ma famille est malade, plus que la peur de le perdre, j’ai surtout l’appréhension de me demander ce qu’il se passera après son départ, ad meah veéssrim.
Je me dis simplement qu’étant donné que là haut c’est olam haémèt et que nous sommes déconnecté de tout sentiment ou notion humaine, est ce que le défunt oublie ses proches ?
- A-t-il encore des sensations qui se rapprochent de ce qu’on avait sur Terre ?
- Sent-il la peine qui nous anime ?
- Prie-t-il pour nous ?
- Est ce que nous sommes encore au centre de ses préoccupations ?
- Je sais qu’on dit que nos actions élèvent sa néchama mais nous entend-t-il l?
Nous considère-t-il ?
Ou bien nous regarde-t-il avec un certain recul et une déconnexion totale ?
Cette pensée de savoir que le proche peut être à ce point déconnecté vis à vis de ses proches une fois là haut me fait très mal, j’aurais voulu savoir ce que disent ‘Hazal là-dessus, et même si à l’occasion vous pouviez faire un cours sur le sujet…
Je me trompe peut-être, et ça se trouve allez vous me dire que le mort nous considère complètement après sa mort et ressent tout presque comme un humain, mais alors dans ce cas j’ai du mal à comprendre comment cela peut être possible dans le olam haémèt ou on est déconnecté du matériel…
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est clair que les défunts sont tout à fait au courant de ce qui nous arrive, qu’ils sont préoccupés par cela et qu’ils prient pour nous.
Il est écrit que sans les prières des défunts, les vivants ne pourraient pas subsister.
- Beaucoup de mes élèves ainsi que d’autres personnes m’ont raconté que des parents défunts sont venus en rêve leur dire des choses prouvant de façon indubitable que les morts se soucient de notre destin.
- Le grand-père de l’un de mes élèves qui était en voie de conversion est venu lui dire qu’il était très content qu’il soit chez nous à la Yéchiva, il lui a demandé d’essayer de faire faire téchouva à son père pour qu’il fasse aussi téchouva.
(il était marié avec une goya).
- Le père décédé d’un enfant qui a fait téchouva lui a dit que depuis qu’il est entré au ‘hédèr, on l’a sorti de l’enfer pour l’emmener au paradis.
Le lendemain, l’enfant en question devait passer un examen de michnayot le soir d’avant il a pleuré parce qu’il n’y comprenait absolument rien.
Son père lui a dit :
« J’étudie aussi tout ce que tu étudies, donc je vais t’expliquer les michnayot ».
L’enfant a eu 100/100 à son examen !
- La première femme décédée de mon voisin est venue en rêve à sa deuxième femme et l’a remerciée de bien s’occuper de ses enfants.
- À l’époque de l’un de nos séminaires en France où une fille non-religieuse était venue, la même nuit, son père décédé lui a dit qu’il était très content qu’elle participe à ce séminaire.
Baroukh Hachem, elle a fait téchouva.
J’ai encore beaucoup d’exemples mais je pense que c’est suffisant pour le moment.
Il est donc évident que tout cela existe.
Je ne comprends pas pourquoi le fait d’y croire te pose problème parce qu’au olam haba, on est déconnecté du matériel.
C’est vrai, mais les sentiments d’amour qu’on éprouve pour les personnes disparues de sa famille ne font pas partie du matériel mais du spirituel.
En espérant de bonnes nouvelles, qu’Hachem vous donne les forces necessaires pour franchir ces épreuves, et qu’Il amène le Machia’h rapidement, amen.
‘Hodèch Tov Oumévorakh, et Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
P.S. : Voici une petite anecdote allant dans ce sens :
Mon voisin, Rav Cooperman, qui tient l’un des plus grands Gma’him en Israël, m’a raconté qu’il a reçu un appel de la ‘hévra kadicha quelques semaines avant Pessa’h l’informant qu’une tombe près de celle de sa mère, zikhrona livrakha, est libre, et que quelqu’un voulait l’acheter.
Cependant, en tant que proche parent, il avait la priorité sur cette tombe.
Il a demandé quelques jours de réflexion et est parti poser la question au Rav Kanievsky Chalita qui lui a répondu :
« Dis-leur que tu attends le Machia’h… ».
Autrement dit, il lui a répondu de ne pas acheter la tombe car la venue du Machia’h est imminente, et dès lors, plus personne ne mourra.
Donc espérons que c’est pour très très bientôt, amen.
Il est écrit que sans les prières des défunts, les vivants ne pourraient pas subsister.
(il était marié avec une goya).
Le lendemain, l’enfant en question devait passer un examen de michnayot le soir d’avant il a pleuré parce qu’il n’y comprenait absolument rien.
Son père lui a dit :
« J’étudie aussi tout ce que tu étudies, donc je vais t’expliquer les michnayot ».
L’enfant a eu 100/100 à son examen !
Baroukh Hachem, elle a fait téchouva.
C’est vrai, mais les sentiments d’amour qu’on éprouve pour les personnes disparues de sa famille ne font pas partie du matériel mais du spirituel.
Rav Ron Chaya
Cependant, en tant que proche parent, il avait la priorité sur cette tombe.
Donc espérons que c’est pour très très bientôt, amen.
Référence Leava : 82934
Date de création : 2018-07-13 09:14:33
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