Chalom Rav,
Merci pour votre dernière réponse.
J’aurais une question s’il vous plaît à propos de la louche pendant Chabbat :
Est-ce que je dois essuyer la louche à chaque transversement entre mon kéli richone à majorité liquide et mon assiette pour ne pas que les gouttes d’eau qui restent sur la louche et qui ont refroidi entre temps se réchauffent jusqu’à yad solédet bo ?
Exemple :
- J’avais une marmite de soupe sur la plaque.
- Je viens juste de l’enlever de la plaque donc elle est encore chaude.
- Je prends la louche pour me servir avec.
- Je fais plusieurs transversements entre la marmite et mon assiette pour me servir.
- Est ce que je dois essuyer les gouttes de soupe qui restent après chaque transversement pour ne pas que les gouttes de soupe (qui ont un peu refroidi entre temps) se réchauffent au moment où je remets la louche dans la marmite de soupe ?
Merci.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Anthony,
Il est bien d’être ma’hmir d’essuyer chaque fois la louche avant de la remettre dans la casserole,
- mais du point de vue de la loi stricte, si on secoue la louche (hors de la casserole bien sûr) afin qu’il ne reste plus qu’une petite couche fine de soupe dessus, cela est permis en vertu du principe de psik réché délo ni’ha lé dans un safek mélakha.
Je m’explique :
- Étant donné qu’il y a une ma’hloket Richonim s’il y a bichoul a’har bichoul béla’h (s’il y a un interdit de cuisson sur un liquide qui a déjà bouilli et qui a refroidi)
- Et étant donné qu’on a déjà secoué la louche et que de ce fait on n’a pas d’intérêt spécial à ce que la couche de soupe qui est sur la louche soit réchauffée à nouveau,
- Bien que ce soit obligatoirement le cas (psik récha)
- C’est néanmoins un lo ni’ha lé car on n’est pas intéressé par cela,
et de ce fait cela descend d’un Déoraïta à un dérabannan
- Et vu que c’est une ma’hloket, c’est un safek dans un psik réché délo ni’ha lé,
- C’est donc un safek dérabannan
- Et étant donné que c’est un safek dérabannan, cela est permis…
- Mais il y aura une mesure de piété à éviter.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Bien que ce soit obligatoirement le cas (psik récha)
- C’est néanmoins un lo ni’ha lé car on n’est pas intéressé par cela,
et de ce fait cela descend d’un Déoraïta à un dérabannan - Et vu que c’est une ma’hloket, c’est un safek dans un psik réché délo ni’ha lé,
- C’est donc un safek dérabannan
- Et étant donné que c’est un safek dérabannan, cela est permis…
- Mais il y aura une mesure de piété à éviter.
- Et étant donné que c’est un safek dérabannan, cela est permis…
- C’est donc un safek dérabannan
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 87196
Date de création : 2019-07-22 18:13:29