Est-ce permis pour un homme de se faire couper les cheveux par une femme ?

 

Chalom rav

Questions :

  1. Se faire laver la tête et couper les cheveux par une femme, est-ce permis ?
  2. Se ronger les ongles en semaines, est-ce permis ?
  3. Est il permis de discuter avec une femme (ami de ma mère, par exemple) ?
  4. La faute de penser à la Torah aux toilettes (ou à 4 coudées des toilettes) est-elle sévèrement punie ?
  5. Est-ce assour de cacher une vérité ?
    Si elle est importante ?
    De mentir pour une bonne cause ?
  6. Comment répare t on un lachone hara sur un groupe de personne ?
  7. C’est mieux de donner ou de prêter ?
  8. Est-ce que lors du Machia’h ceux qui seront en ‘houts laarèts seront sauvés ?
  9. Que voulez vous dire quand vous dites que lors de la fin des temps HaKadoch Baroukh Hou prendra (métaphoriquement) une corde la secouera et uniquement ceux qui s’accrochent fort seront sauvés ?
  10. Dans le Choul’han Aroukh il est écrit que lorsque on se touche un endroit habituellement couvert par les habits ; faut-il se laver les mains a chaque fois que l’on se gratte le crâne ?
  11. Un homme ( juif ) peut il faire gynécologue ?
    Un juif médecin peut il toucher une femme uniquement pour l’ausculter ?
  12. Est-il permis (par affection) d’embrasser sa sœur ou sa tante ou sa grand mère ?
  13. Je ne connais pas du tout la prière de Yom Kippour et l’assemblée de la synagogue va trop vite.
    Un conseil ou une astuce, svp ?
  14. Est-ce que la négligence du respect des parents peut coûter cher là haut ?
  15. Est-il permis d’emprunter un objet sans permission à un proche (un cousin, un oncle, grands parents) ?

Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Nathan,
Voici les réponses à tes questions :
  1. Il n’est pas permis de se faire laver la tête ni de se faire couper les cheveux par une femme et vice-versa.
  2. Il est permis de se ronger les ongles en semaine, mais il faudra faire attention à bien faire nétilat yadayim après cela, c’est-à-dire se laver trois fois chaque main par alternance et bien sûr sans berakha.
  3. Il est permis de discuter avec une femme mais pas longtemps
    (consulte Pirké Avot chapitre 1 Michna 5).
  4. Il est écrit dans la Torah :
    « Vé-haya ma’hanékha kadoch »,
    ton campement sera saint.Nous apprenons de là l’interdiction de la Torah d’avoir des pensées saintes, c’est-à-dire de Torah, ou de penser à D. ou à Ses noms aux toilettes, ou à quatre coudées de l’endroit où s’arrête une mauvaise odeur d’excréments ou une autre chose nauséabonde due à une putréfaction si la source de cette mauvaise odeur se trouve dans le même domaine, même si on ne la voit pas ; et même à 1 000 mètres si on la voit.
    Le Zohar Hakadoch s’exprime avec une grande sévérité à ce propos.
  5. Il y a des cas où on n’a pas le droit de cacher une vérité et d’autres où on ne doit pas la révéler.
    Si par le fait de cacher une vérité notre prochain se trompera et risque d’être lésé ou blessé même spirituellement, on doit lui dire la vérité et l’avertir.
    Il est permis de mentir pour la paix.
  6. Normalement, si on a dit du lachone hara sur un groupe de personnes, on doit aller demander pardon à chacun des membres de ce groupe.
    Le plus simple est plutôt d’aller voir la personne à qui on a parlé et lui expliqué qu’on s’est complètement trompé en la convaincant que nos propos étaient infondés.
    Ensuite on fera techouva vis-à-vis d’Hachem.
  7. Il est écrit qu’il est mieux de prêter car on peut prêter à des pauvres comme à des riches, et ainsi on peut rendre service à ces deux catégories de personnes.
    Néanmoins, il existe des cas où il est préférable de donner.
  8. Oui, le Malbim écrit que seuls les Tsadikim habitant en ‘houts laarèts seront sauvés alors qu’en Erets Israël, tout le monde sera sauvé ; cependant, il existe d’autres avis.
  9. Avant l’époque messianique, il y aura beaucoup de tentations de quitter la Torah :
    • Soit des épreuves dues à l’incompréhension de la souffrance,
    • Soit les tentations des plaisirs de ce monde qui sont contraires à la Torah,
    • Soit des mouvements de pensée prouvant que la Torah est soi-disant fausse etc.

    Donc il faudra bien s’accrocher pour rester fidèle au désir de D. dans notre comportement.

  10. Il faut se laver les mains à chaque fois qu’on se gratte le cuir chevelu.
  11. Il est permis mais déconseillé qu’un homme soit gynécologue.
    Il est permis à un médecin juif d’ausculter une femme s’il n’a pas de mauvaises pensées.
  12. On peut embrasser sa mère ou sa grand-mère sans problème, il en va de même pour sa fille ou sa petite-fille.Même chose pour sa sœur lorsqu’elle est petite ; mais en ce qui concerne une sœur déjà adulte ou une tante, il est dit à ce propos dans le Choul’han Aroukh, Even Haézèr chapitre 21 alinéa 7, qu’il s’agit d’une coutume imbécilelaide et interdite.
  13. Préparer la prière à l’avance, c’est-à-dire l’étudier et la revoir les jours avant la fête, et savoir qu’on n’est pas obligé de réciter la prière simultanément avec le public, en revanche il est essentiel de commencer la amida avec lui.
  14. Le respect des parents est une des mitsvot les plus importantes de la Torah, à ce titre consulte les 4 cours intitulés :
  15. On ne peut l’emprunter que si nous sommes absolument certains que ce proche aurait accepté de nous le prêter, sinon on n’a pas le droit de l’emprunter.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 29387
Date de création : 2014-04-24 09:04:45