Comment comprendre le système actuel qui encourage les garçons à dewenir collelman ?
Les enfants ne soufreront-ils pas de l’absence de leur mère qui doit s’occuper de la parnassa ?
Est-ce bien d’encourager les jeunes à se faire assister pour vivre ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Déborah,
Le système actuel n’est pas différent du système laïc occidental où beaucoup de femmes, mères de famille, travaillent.
D’habitude, les femmes de kolelman ne veulent pas rester à la maison, elles préfèrent sortir travailler, c’est le cas de ma fille par exemple qui, bien qu’elle eût l’occasion de recevoir une aide substantielle pour faire un certain travail à la maison, préférait le faire à l’extérieur.
Effectivement, parfois certaines personnes prétendent que ça leur « tape sur le système » de rester à la maison toute la journée.
D’autres femmes qui veulent se réaliser dans leur rôle de mère de famille diront tout simplement à leur mari d’assurer la parnassa, car quoi qu’il en soit, kolelman ou pas, la responsabilité de la parnassa revient à l’homme.
Il est clair que si les parents voient que les enfants souffrent de l’absence de leur mère, la mère, bien que ça l’embête peut-être, devra assurer son rôle de mère de famille, et l’homme devra assurer la parnassa.
Personne n’encourage les jeunes à se faire assister, tant que la femme assure la parnassa et que la paye du kolel suffit, alors merci.
Le jour où cela devient insuffisant, les hommes commenceront à travailler.
D’habitude, ils feront des petits travaux à côté, tels que sofrout, vente de téfilines, mézouzot, enseignement, vérification de chaatnez, etc., qui leur permettront de rester dans le cadre de la Torah tout en ayant un apport financier suffisant pour nourrir de façon décente leur famille.
Et si cela est insuffisant, ils fermeront la Guemara et iront travailler, l’essentiel étant de ne pas tomber dans le piège de croire que la vie c’est le travail et comprendre que la vie, c’est l’union avec D. Il est vrai que l’humanité souffre de la malédiction du premier homme « tu mangeras du pain à la sueur de ton front », mais pourquoi augmenter la malédiction jusqu’à en faire son occupation principale ?
Mieux vaut s’adonner aux valeurs essentielles et laisser la malédiction dans une condition accessoire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
D’habitude, les femmes de kolelman ne veulent pas rester à la maison, elles préfèrent sortir travailler, c’est le cas de ma fille par exemple qui, bien qu’elle eût l’occasion de recevoir une aide substantielle pour faire un certain travail à la maison, préférait le faire à l’extérieur.
D’autres femmes qui veulent se réaliser dans leur rôle de mère de famille diront tout simplement à leur mari d’assurer la parnassa, car quoi qu’il en soit, kolelman ou pas, la responsabilité de la parnassa revient à l’homme.
Personne n’encourage les jeunes à se faire assister, tant que la femme assure la parnassa et que la paye du kolel suffit, alors merci.
D’habitude, ils feront des petits travaux à côté, tels que sofrout, vente de téfilines, mézouzot, enseignement, vérification de chaatnez, etc., qui leur permettront de rester dans le cadre de la Torah tout en ayant un apport financier suffisant pour nourrir de façon décente leur famille.
Et si cela est insuffisant, ils fermeront la Guemara et iront travailler, l’essentiel étant de ne pas tomber dans le piège de croire que la vie c’est le travail et comprendre que la vie, c’est l’union avec D. Il est vrai que l’humanité souffre de la malédiction du premier homme « tu mangeras du pain à la sueur de ton front », mais pourquoi augmenter la malédiction jusqu’à en faire son occupation principale ?
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7474
Date de création : 2009-11-26 09:11:03