Entre achré et aleinou, quand il y a kaddich, entre le kaddich et la reponse du  » amen  » , puis-je continuer ma priere pour m’avancer de quelques mots ?

Chalom,
 
J’ai plusieurs questions, j’aurais aimé des réponses, même si elles sont brèves :
1) Entre achré et aleinou, quand il y a kaddich, entre le kaddich et la réponse du  » amen « , puis-je continuer ma prière pour m’avancer de quelques mots ?
2) Ai-je le droit si avant ashré, le ‘hazan fait les hachkavot, de continuer et d’avancer ma tephila si je suis pressé ?
3) Je suis tombé sur un piroush aMishnayot du Rambam, perek 10 , où il dit clairement que celui qui nie certain ikarim est appelé kofer.
 
Une personne qui  » conceptualise  » un ikar ( exemple : si une personne dit croire en thiat ametim , mais differement du rov des gens, exemple : elle dit que ce ne sera pas les goufim qui sortiront du kever, mais que t’hiat ametim est une période future dans lequel nous vivrons en paix , sans conflit , ou lemachal que olam haba est le bien absolu qu’une personne peut acceder en etant sur terre , en pratiquant la torah, sans pour autant affirmer que le olam aba est forcement comme disent hazal, un olam aba ou on jouira de la presence divine, là haut, etc…
 
Auriez vous des mekorot ?
Désolé de m’être allongé, ces questions me tiennent vraiment à cœur
Kol touv

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Jaïs,
 
Voici les réponses à tes questions :
1 On n’a pas le droit de parler ni même de dire des versets de Torah jusqu’au cinquième amen du kadich.
Après cela, on peut dire des versets ou même parler, à condition de faire très attention à répondre amen, mais néanmoins cela n’est pas très conseillé.
2 Oui.
3 C’est une sevara simple.
Ce que tu appelles conceptualiser est simplement modifier et changer ce que ‘Hazal ont voulu dire.
On peut comprendre que sous le sens simple ils veulent parler d’une chose profonde cachée, mais il faut malgré tout que cela ne soit pas un mensonge.
Si ‘Hazal ont dit qu’olam haba signifie jouir de la présence divine, on ne peut pas dire que c’est le bien absolu auquel on peut accéder sur Terre, c’est tout simplement une déformation radicale des paroles de ‘Hazal car le Messilat Yécharim dit exactement le contraire, à savoir qu’on ne peut pas arriver au bonheur parfait sur Terre et qu’il est évident que notre passage sur terre n’est qu’un moyen d’accéder au olam haba.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 28159
Date de création : 2014-02-03 08:02:51