Chalom Rav,
Lorsqu’on arrive en retard à Min’ha et que l’assemblée à déjà commencé la Amida, doit-on commencer la sienne immédiatement (en sachant qu’on ratera la kedoucha) ou c’est mieux d’attendre qu’ils finissent pour pouvoir commencer en même temps que le shaliah tsibour ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Asher,
Lorsqu’une personne arrive à temps à la prière et qu’elle prie lentement :
(pour Cha’harit, Min’ha ou Arvit)
- Si elle commence la Amida avec tout le monde et ne pourra pas la finir avant la ‘hazara, la kedoucha ou même le Kaddich après la ‘hazara,
- ou si elle commence la Amida après les fidèles
(car elle récite doucement les psoukei dézimra et les birkot kriyat Chéma à Cha’harit par exemple)
de telle sorte qu’elle ne pourra pas la finir avant la ‘hazara, la kedoucha ou même le Kaddich après la ‘hazara,
alors elle continue à prier normalement.
En revanche, si elle est arrivée en retard à la synagogue et que c’est la raison pour laquelle elle ne parvient à commencer la Amida à voix basse avec l’assemblée, le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm, chap. 109, alinéa 1) écrit qu’elle ne pourra pas commencer sa Amida avant :
- D’avoir répondu à la kedoucha,
- Récité modim avec les fidèles,
- Répondu au Kaddich titkabal après la Amida,
- Écouté la kéryiat haTorah (les lundis et jeudis)
- Et répondu à Barékhou à la fin de la prière (à Cha’harit et Arvit).
Ce n’est qu’après tout cela qu’elle pourra commencer sa Amida.
(par contre, si elle arrive à insérer sa Amida entre deux de ces moments, par exemple entre la kéryiat haTorah et Barékhou, de façon à ce qu’elle pourra répondre aux deux, alors elle peut agir ainsi, sinon non).
Ce n’est que si le temps limite de la prière passera en cas d’attente, ou si elle a déjà dit Baroukh Ata Ado-naï gaal Israël (car il ne faut pas attendre en ce moment et la Amida) qu’elle pourra commencer sa Amida.
Dès lors, elle a trois autres solutions :
- Prier ailleurs, dans une salle attenante.
Ainsi, elle n’est pas considérée comme faisant partie du minyane et n’est pas obligée d’attendre tous ces moments pour répondre avec le public.
Cependant, elle ne peut agir ainsi que si elle est dispensée de prier en minyane d’après la loi.
- Commencer la ‘hazara avec le chalia’h tsibour en répétant mot à mot avec lui toute la ‘hazara du début à la fin.
- Demander à quelqu’un de le rendre quitte en répondant bien fort ces passages de façon à ce qu’il l’entende distinctement, en pensant l’en rendre quitte.
Et lui aussi pensera s’en rendre quitte par son écoute.
Au revoir et bonne prière,
Rav Ron Chaya
(pour Cha’harit, Min’ha ou Arvit)
(car elle récite doucement les psoukei dézimra et les birkot kriyat Chéma à Cha’harit par exemple)
de telle sorte qu’elle ne pourra pas la finir avant la ‘hazara, la kedoucha ou même le Kaddich après la ‘hazara,
Ainsi, elle n’est pas considérée comme faisant partie du minyane et n’est pas obligée d’attendre tous ces moments pour répondre avec le public.
Cependant, elle ne peut agir ainsi que si elle est dispensée de prier en minyane d’après la loi.
Et lui aussi pensera s’en rendre quitte par son écoute.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80712
Date de création : 2018-02-27 10:27:42