Chalom,
J’ai quelques questions, je viens de faire mon deuxième Chabbat (Je suis ashkénaze) et il y a des choses qui m’inquiètent :
- Quand j’enlève ma kippa et que je regarde en dessous, je vois toujours des cheveux dedans.
Je ne sais pas s’ils ont été arrachés, mais en tout cas il y a toujours des cheveux dedans.
Est-ce une transgression du Chabbat ? - En automne, est-ce autorisé de marcher sur les feuilles tombées par terre ?
Et de marcher sur l’herbe ? - Peut-on cracher par terre ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il n’y a aucun problème car il n’est pas clair que le fait de mettre la kippa ou même de s’en servir pour se frotter les cheveux arrache ces derniers.
Si cette action arrachait les cheveux à coup sûr, cela aurait été interdit, mais comme ce n’est pas certain, alors c’est permis.
- On le droit de marcher sur les feuilles tombées à terre en automne.
On peut marcher sur l’herbe mais pas courir dessus, en utilisant le même principe que j’ai expliqué au point 1) :
Si on fait une action A permise en soi qui n’entraînera pas forcément une action B interdite, bien qu’il soit possible que cette dernière se réalise, il est malgré tout permis de faire l’action A.
Ce n’est que lorsque l’action B interdite se réalisera à tous les coups à cause de l’action A permise qu’il est interdit d’effectuer cette dernière.
Or si on arrache dans l’herbe il n’est pas clair qu’on va l’arracher, bien que ce soit possible, c’est pourquoi cela est permis ; par contre si on court dans l’herbe, là il est clair qu’on va en arracher, et c’est donc interdit.
- Il est permis de cracher par terre pendant Chabbat sauf sur une terre où il y a des plantes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si cette action arrachait les cheveux à coup sûr, cela aurait été interdit, mais comme ce n’est pas certain, alors c’est permis.
On peut marcher sur l’herbe mais pas courir dessus, en utilisant le même principe que j’ai expliqué au point 1) :
Si on fait une action A permise en soi qui n’entraînera pas forcément une action B interdite, bien qu’il soit possible que cette dernière se réalise, il est malgré tout permis de faire l’action A.
Ce n’est que lorsque l’action B interdite se réalisera à tous les coups à cause de l’action A permise qu’il est interdit d’effectuer cette dernière.
Or si on arrache dans l’herbe il n’est pas clair qu’on va l’arracher, bien que ce soit possible, c’est pourquoi cela est permis ; par contre si on court dans l’herbe, là il est clair qu’on va en arracher, et c’est donc interdit.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84219
Date de création : 2018-11-05 09:11:05
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