Bonsoir Rav Ron Chaya
J’ai entendu dire que plus un homme devenait grand dans la thora, plus il devrait affronter un "yetser harah’" puissant.
Cependant, j’ai aussi entendu dire que plus un homme devenait grand en thora, plus il prenait le contrôle de ses instincts, de ses passions de ses désirs, etc…
Alors dans ce cas, c’est quoi ce "yetser harah’", au juste, est-il inhérent à l’individu?
PS: Est-il possible pour certains d’entre nous de ressentir ou percevoir des forces négatives?
Si ma question n’a peut être pas le mérite d’être "pertinente", elle a le mérite d’être sincère.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Samuel,
Tant qu’on est vivant, on a un libre arbitre.
Afin que le libre arbitre en reste un, il est nécessaire que les pulsions négatives soient égales aux pulsions positives.
Donc plus une personne grandira en Torah, plus l’entité négative (le yetser hara) grandira.
Plus on prend contrôle de ses instincts, plus le yetser se renforce.
Je pense que ma réponse est claire.
Le yetser hara se divise en deux sortes.
Il y a celui inhérent à l’être humain, c’est la nature animale de l’homme, et celui qui représente le "koa’h hatoum’a", la force impure dans le monde, qui disparaîtra quand le messie arrivera, très bientôt béezrat Hachem.
Il est tout à fait possible de percevoir les forces négatives.
D’abord, s’il s’agit des pulsions animales, il n’y a qu’à voir le matin à quel point il nous est difficile de nous lever du lit quand le réveil sonne, ou encore à chaque fois qu’on veut faire une mitsva qui s’oppose à un trait de notre nature.
Quant au "koa’h hatoum’a", on peut le percevoir quand on veut faire une mistva qui ne s’oppose à aucun trait de notre nature, et malgré tout on sent une résistance énorme.
Cela prouve qu’il y a ici une présence négative qui ne veut pas que nous fassions cette mitsva.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Afin que le libre arbitre en reste un, il est nécessaire que les pulsions négatives soient égales aux pulsions positives.
Donc plus une personne grandira en Torah, plus l’entité négative (le yetser hara) grandira.
Plus on prend contrôle de ses instincts, plus le yetser se renforce.
D’abord, s’il s’agit des pulsions animales, il n’y a qu’à voir le matin à quel point il nous est difficile de nous lever du lit quand le réveil sonne, ou encore à chaque fois qu’on veut faire une mitsva qui s’oppose à un trait de notre nature.
Cela prouve qu’il y a ici une présence négative qui ne veut pas que nous fassions cette mitsva.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 2384
Date de création : 2008-01-15 22:01:01