Chalom rav Ron Chaya,
Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais vous poser quelques questions :
- Dernièrement, mon père m’a donné un couteau en cadeau car il n’en avait plus besoin.
Au début, j’ai refusé mais puisqu’il a insisté et qu’il allait le jeter si je ne le prenais pas, j’ai accepté.Par contre, je me sens mal car j’ai l’impression que je dois lui donner quelque chose en « échange » alors qu’il ne m’as rien demandé.
Est-ce le cas ?
Doit-on obligatoirement donner quelque chose en « échange » ( guise de remerciement ) à celui qui nous offre un cadeau ?
Ou non ? - Que pensez-vous du fait que Donald Trump soit le premier président en poste à avoir visité le Kotel ?
Est-ce bon signe ?
D’ailleurs, allez-vous faire un cours sur l’actualité prochainement ?
Merci infiniment, que D.ieu vous bénisse !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour Mathieu,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est écrit : « Soné matanot yi’hyé », « celui qui a la haine des cadeaux vivra ».
Dès lors que nous recevons un cadeau, nous avons une dette de reconnaissance.
Cette dette est très élevée.
Le Rav de Brisk a dit :
« Le prix le moins élevé à payer pour annuler une dette de reconnaissance est l’argent ».
Cela signifie qu’il n’est pas bon de prendre une chose gratuitement.
Il est clair que cela ne concerne que des personnes de haut niveau spirituel.
Le commun des mortels n’hésite pas à recevoir des choses gratuites, mais les grands Tsadikim veillent à ne pas le faire.
Celui qui offre un cadeau est quelque part extrêmement gratifié par le fait qu’il crée une dépendance de reconnaissance envers lui de la part de celui à qui il l’a offert.
Une dépendance de reconnaissance qui peut être éternelle.
Par rapport aux parents, la question ne se pose pas car nous leur devons de toute façon une reconnaissance éternelle pour tout le bien qu’ils ont pu faire pour nous et toute la souffrance qu’ils ont endurée pour nous.
- Je ne sais pas s’il faut y voir des signes.
En général, Donald Trump est pro-israélien, bien que dernièrement, il ne le montre pas.
L’homme semble assez versatile et impulsif.
L’avenir nous le dira.
Je suis convaincu qu’Hachem l’a placé pour les derniers actes de la fin des temps.
Attendons et nous en saurons plus très bientôt béézrat Hachem.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Dès lors que nous recevons un cadeau, nous avons une dette de reconnaissance.
Cette dette est très élevée.
Le Rav de Brisk a dit :
« Le prix le moins élevé à payer pour annuler une dette de reconnaissance est l’argent ».
Cela signifie qu’il n’est pas bon de prendre une chose gratuitement.
Il est clair que cela ne concerne que des personnes de haut niveau spirituel.
Le commun des mortels n’hésite pas à recevoir des choses gratuites, mais les grands Tsadikim veillent à ne pas le faire.
Celui qui offre un cadeau est quelque part extrêmement gratifié par le fait qu’il crée une dépendance de reconnaissance envers lui de la part de celui à qui il l’a offert.
Une dépendance de reconnaissance qui peut être éternelle.
Par rapport aux parents, la question ne se pose pas car nous leur devons de toute façon une reconnaissance éternelle pour tout le bien qu’ils ont pu faire pour nous et toute la souffrance qu’ils ont endurée pour nous.
En général, Donald Trump est pro-israélien, bien que dernièrement, il ne le montre pas.
L’homme semble assez versatile et impulsif.
L’avenir nous le dira.
Je suis convaincu qu’Hachem l’a placé pour les derniers actes de la fin des temps.
Attendons et nous en saurons plus très bientôt béézrat Hachem.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76163
Date de création : 2017-05-23 01:29:20