Chalom Rav,
Est-on ‘hayav de la mitsva des tefillines et de la téfila quand on est malade et que l’on doit se reposer ?
Doit-on mettre la téfila de la tête avant celle du bras si on sort de la pochette celle de la tête en premier ?
Pourquoi ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
- Si on peut mettre les tefillins et faire la tefila sans que cela n’aggrave notre maladie, il va de soi qu’on est obligé de le faire.
Sinon, on mettra les tefillins et on fera le minimum de la tefila soit le keriyat chéma et la amida.
Si on a plus de forces, on ajoutera les berakhot du chéma ; et si on peut encore plus, on ajoutera baroukh chéamar, ichtaba’h et achré ; encore un peu plus, les psouké dézimra et alénou léchabéa’h etc.
- Il y a un interdit nommé : « ein maavirin al hamitsvot »,
c’est-à-dire qu’on n’a pas le droit de passer devant une mitsva qu’on est censé faire et ne pas la faire.
Par exemple, si on se prépare à mettre les tefillins et qu’on a touché la tefila (singulier de tefillins) de la tête avant celle du bras, on est censé d’après cette loi mettre d’abord la tefila de la tête puis celui du bras.
C’est l’avis de certains décisionnaires.
Mais le Ben Ich ‘Haï dit que d’après la kabala, il est nécessaire de mettre en premier lieu le tefila du bras et qu’on passera outre l’interdit susmentionné, mais il est vrai que pour éviter de rentrer dans ce problème, on fera en sorte de mettre toujours la tefila du bras plus à l’extérieur que celle de la tête afin de ne pas transgresser l’interdit susmentionné.
On devra aussi faire attention dans d’autres cas courant.
Par exemple, lorsqu’on se prépare à mettre le talith et les tefilin, il faudra que le talith soit plus proche de nous que les tefillins car sinon, d’après cet interdit de « ein maavirin al hamitsvot », on est censé mettre les tefillins avant le talith.
De nouveau, là aussi certains décisionnaires disent qu’on doit agir ainsi, mais le Ben Ich ‘Haï dit que d’après la kabala, il est nécessaire de mettre en premier lieu le talit puis les tefilin ; on passera outre l’interdit susmentionné et on mettra d’abord le talit.
Mais il est mieux de faire en sorte que le talit soit plus extérieur que les tefilin dans la pochette les contenant.
Attention, dans les 2 cas cités, il faudra aussi respecter la hiérarchie de la sainteté, la tefila de la tête est plus saint que celui du bras, qui est plus sainte que le talith.
Dans cette mesure, on ne pourra pas mettre le talith sur les tefillins ni la tefila du bras sur celle de la tête.
On fera donc en sorte que dans la pochette, le talith se trouve le plus à l’extérieur puis celle de la tête, du bras et celle de la tête ; mais il ne faut pas que cela entraîne que lorsqu’on porte la pochette, la tefila de la tête se trouve sous celle du bras et que cette dernière se trouve sans le talith.
Il faudra aussi faire attention à ne pas transgresser cet interdit lorsqu’on sert le pain ou le vin à Chabbat aux membres de la famille.
Vu que tout le monde est censé manger du pain, une personne n’aura pas le droit de faire passer les morceaux de pains ou le verre du vin à un autre membre de la famille alors que lui-même n’a pas encore mangé ou bu.
Donc le maître de maison fera en sorte de donner à chacun son morceau ou le verre sans les faire passer par les autres.
La meilleure solution est de remplir une assiette avec des morceaux de pains dans laquelle chacun se servira.
Idem pour le vin du kidouch, on fera passer un plat rempli de petits verres de vin dont chacun pourra se servir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Sinon, on mettra les tefillins et on fera le minimum de la tefila soit le keriyat chéma et la amida.
Si on a plus de forces, on ajoutera les berakhot du chéma ; et si on peut encore plus, on ajoutera baroukh chéamar, ichtaba’h et achré ; encore un peu plus, les psouké dézimra et alénou léchabéa’h etc.
c’est-à-dire qu’on n’a pas le droit de passer devant une mitsva qu’on est censé faire et ne pas la faire.
Par exemple, si on se prépare à mettre les tefillins et qu’on a touché la tefila (singulier de tefillins) de la tête avant celle du bras, on est censé d’après cette loi mettre d’abord la tefila de la tête puis celui du bras.
C’est l’avis de certains décisionnaires.
Mais le Ben Ich ‘Haï dit que d’après la kabala, il est nécessaire de mettre en premier lieu le tefila du bras et qu’on passera outre l’interdit susmentionné, mais il est vrai que pour éviter de rentrer dans ce problème, on fera en sorte de mettre toujours la tefila du bras plus à l’extérieur que celle de la tête afin de ne pas transgresser l’interdit susmentionné.
On devra aussi faire attention dans d’autres cas courant.
Par exemple, lorsqu’on se prépare à mettre le talith et les tefilin, il faudra que le talith soit plus proche de nous que les tefillins car sinon, d’après cet interdit de « ein maavirin al hamitsvot », on est censé mettre les tefillins avant le talith.
De nouveau, là aussi certains décisionnaires disent qu’on doit agir ainsi, mais le Ben Ich ‘Haï dit que d’après la kabala, il est nécessaire de mettre en premier lieu le talit puis les tefilin ; on passera outre l’interdit susmentionné et on mettra d’abord le talit.
Mais il est mieux de faire en sorte que le talit soit plus extérieur que les tefilin dans la pochette les contenant.
Attention, dans les 2 cas cités, il faudra aussi respecter la hiérarchie de la sainteté, la tefila de la tête est plus saint que celui du bras, qui est plus sainte que le talith.
Dans cette mesure, on ne pourra pas mettre le talith sur les tefillins ni la tefila du bras sur celle de la tête.
On fera donc en sorte que dans la pochette, le talith se trouve le plus à l’extérieur puis celle de la tête, du bras et celle de la tête ; mais il ne faut pas que cela entraîne que lorsqu’on porte la pochette, la tefila de la tête se trouve sous celle du bras et que cette dernière se trouve sans le talith.
Il faudra aussi faire attention à ne pas transgresser cet interdit lorsqu’on sert le pain ou le vin à Chabbat aux membres de la famille.
Vu que tout le monde est censé manger du pain, une personne n’aura pas le droit de faire passer les morceaux de pains ou le verre du vin à un autre membre de la famille alors que lui-même n’a pas encore mangé ou bu.
Donc le maître de maison fera en sorte de donner à chacun son morceau ou le verre sans les faire passer par les autres.
La meilleure solution est de remplir une assiette avec des morceaux de pains dans laquelle chacun se servira.
Idem pour le vin du kidouch, on fera passer un plat rempli de petits verres de vin dont chacun pourra se servir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 14952
Date de création : 2011-10-11 15:10:25