Chavoua tov Rav,
- J’aimerai savoir si l’on doit dire « léchem kedoucha tefillin » lorsque l’on ressert/desserre les lanières.
- Par ailleurs, s’il faut le dire, doit on le dire même si l’on est entre « Baroukh Chéamar » et la « Amida » ?
- Enfin, une toute autre question :
- On dit qu’avant la naissance d’un enfant, il est déjà prévu qui lui est destinée. j’aimerai savoir si obligatoirement un homme sera marié avec cette femme de sorte que quoi qu’il arrive, puisqu’il en a été décidé ainsi, il sera marié avec elle ou si au contraire il s’agit simplement d’une femme destinée parmi d’autres. je vous pose cette question car je suis face à un choix difficile, je suis actuellement avec une fille juive et je trouve en elle tout ce qu’un garçon juif doit rechercher, c’est à dire que pour moi c’est avec cette fille que je souhaite construire.
- Pourtant, lorsque l’on aborde le sujet du mariage, elle est très réticente non pas parce qu’elle ne sait pas si je suis la bonne personne mais parce que sa famille a eu des expériences dramatiques liées au mariage, j’imagine donc que sa réticence est temporaire. du coup ma question s’explique car je ne sais pas si je dois rester attaché à cette fille jusqu’à attendre un « déclic » ou si au contraire je dois m’efforcer d’arrêter uniquement parce qu’elle n’est « pas prête ».
Je vous remercie par avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Il est absolument obligatoire de dire léchem kedouchat tefillin (kedouchat avec un t et non kédoucha comme tu me l’as écrit) lorsqu’on serre ou desserre les lanières.
- On ne pourra pas le dire entre Baroukh Chéamar et la fin de la Amida.
- Néanmoins, si c’est vraiment nécessaire, on pourra le dire entre Yichtabakh et Yotsèr or.
- On ne pourra pas le dire entre Baroukh Chéamar et la fin de la Amida.
- A propos du zivoug, nous avons plusieurs zivouguim possibles, d’abord en fonction de notre comportement.
- Si nous sommes Tsaddik, nous aurons une Tsadékèt, et le contraire, si nous sommes le contraire.
- Parmi les différents zivouguim, il y en a qui nous sont destinés a priori et d’autres a posteriori.
- Pratiquement, la façon d’agir pour savoir si une personne est notre zivoug ou pas est de se baser sur la raison.
- Estimer d’après les critères de la raison si, d’après la volonté divine, nous sommes censés rester avec cette femme ou pas.
- Dans ton cas, il faut lui laisser un certain temps d’attente (relativement court, quelques mois au maximum) et il faudra après cela qu’elle te donne une réponse.
- Si elle dit oui tant mieux
- et sinon, et bien tant mieux aussi.
- Effectivement, il y a une mitsva pour l’homme d’amener des enfants au monde et il ne doit pas attendre pour la faire.
- De plus, lorsque l’homme n’est pas marié, il ne peut pas vivre en sainteté, il y a donc urgence.
- Ainsi est la volonté divine et elle nous guide pour faire le bon choix.
- Si nous sommes Tsaddik, nous aurons une Tsadékèt, et le contraire, si nous sommes le contraire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 9405
Date de création : 2010-05-23 07:05:17