Chalom Rav,
Doit-on dire « Amen » quand on entend une bénédiction derrière notre écran d’ordinateur ?
Dans la paracha « Houkat », connait-on les paroles que Moshé rabénou et son frère ont prononcé sur le rocher et pourquoi le rocher n’a t-il pas donné de l’eau sans le baton ?
Chabbat Chalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Sandrine,
Voici les réponses à tes questions :
- On ne répond Amen que si on entend la bénédiction simultanément au moment où elle a été prononcée, c’est-à-dire si on est en face de la personne, ou par téléphone, ou encore à la radio si on y entend une retransmission en direct.
De plus, il n’est obligatoire de répondre Amen que si on se trouve dans la même pièce que celui qui dit cette bénédiction, donc si on entend la berakha par téléphone, à la radio, ou d’une personne se trouvant dans une autre pièce, on n’est pas OBLIGÉ de répondre Amen bien qu’il nous soit permis de le faire.
Par contre, dans tous les cas où on entend un Amen enregistré, que ce soit en audio, en vidéo, ou autres cas, étant donné que ce n’est pas la personne qui prononce physiquement cette berakha à ce moment-là, on n’a pas le droit de répondre Amen, et cet Amen s’appelle un Amen yétoma, c’est-à-dire un Amen orphelin, et il est écrit à propos des personnes qui prononcent ce type d’Amen que leurs enfants ‘has véchalom seront des enfants orphelins (que D. nous en préserve).
- Il n’est pas écrit dans le texte que Moché et son frère ont dit des paroles sur le rocher, mais directement ils l’ont frappé.
Pourquoi ce dernier n’a-t-il pas donné de l’eau ?
Car ils se sont trompés de rocher.
La seconde fois où Moché a frappé le rocher, il l’a fait sur le vrai rocher, c’est-à-dire sur celui qui était le puits de Myriam auparavant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
De plus, il n’est obligatoire de répondre Amen que si on se trouve dans la même pièce que celui qui dit cette bénédiction, donc si on entend la berakha par téléphone, à la radio, ou d’une personne se trouvant dans une autre pièce, on n’est pas OBLIGÉ de répondre Amen bien qu’il nous soit permis de le faire.
Par contre, dans tous les cas où on entend un Amen enregistré, que ce soit en audio, en vidéo, ou autres cas, étant donné que ce n’est pas la personne qui prononce physiquement cette berakha à ce moment-là, on n’a pas le droit de répondre Amen, et cet Amen s’appelle un Amen yétoma, c’est-à-dire un Amen orphelin, et il est écrit à propos des personnes qui prononcent ce type d’Amen que leurs enfants ‘has véchalom seront des enfants orphelins (que D. nous en préserve).
Pourquoi ce dernier n’a-t-il pas donné de l’eau ?
Car ils se sont trompés de rocher.
La seconde fois où Moché a frappé le rocher, il l’a fait sur le vrai rocher, c’est-à-dire sur celui qui était le puits de Myriam auparavant.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 71498
Date de création : 2016-07-14 21:31:29