Dire bli neder au moment de la pensée, cela enlève-t-il il l’obligation de réaliser ce a quoi on a pensé ?

Bonjour,
Merci pour tout le hessed que vous faites au clal israel.

J’ai vu que si l’on pense donner de l’argent à la tédaka à un pauvre en particulier, on est alors obligé de le lui donner ensuite pour ne pas trangresser notre voeux.

Si l’on pense que pour arreter une faute, alors si l’on faute on s’oblige a faire quelque chose de particulier ce qui nous permet de nous motiver à ne plus fauter, ce principe s’applique il aussi et on est obligé de faire ce a quoi on a pensé ?

Dans le cas où oui , dire bli neder au moment de la pensée ou poser une fois une condition orale ou l’on dit que a chaque ou l’on pensera faire quelque chose cela n’est pas un vœux, enlève-t-il l’obligation de réaliser ce a quoi on a pensé ?

Merci d’avance

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom David, 

Il existe effectivement un avis disant que si on pense donner de la tsédaka ou faire un jeûne, notre pensée a valeur de vœu. Même d’après cet avis, ce n’est qu’en ce qui concerne ces deux points que notre pensée a une valeur de vœu.
Mais en ce qui concerne les autres mitsvot, absolument pas. 

Il y a deux avis dans le Choul’han Aroukh concernant ce point, et d’après les Séfaradim, il n’est donc pas du tout clair que la pensée suffise pour qu’on soit en situation de vœu.

Le mieux afin d’éviter ce problème est de dire à voix haute que dorénavant et pour toujours, bien que nous pensons donner de la tsédaka à quelqu’un, nous ne serons pas en situation de néder (vœu) tant que nous ne l’aurons pas donné.
Il faut dire cela à haute voix.

Le fait de le dire en chuchotant ou à plus forte raison en pensée, n’est pas suffisant. 
Une fois cela dit, ce problème est réglé à vie.

Au revoir, 
Rav Ron Chaya 

 

Référence Leava : 73824
Date de création : 2016-12-15 20:00:53