Bonjour Rav
S’il y a des petit besoins sur nos vêtements, peut on prier avec gros besoin ?
Si l’on met de l’eau à l’endroit contaminé, est-ce que c’est considéré comme laver et donc peut on prier avec ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Désolé mais ta question n’est pas claire.
Tu parles de petit besoin donc d’urine, et de gros besoin donc d’excrément, mais je n’ai pas très bien saisi.
En deux mots, la halakha est la suivante :
- Si de l’urine se trouve sur un vêtement à un point tel où lorsqu’on touche la partie humide de l’habit avec notre doigt, on peut ensuite mouiller le dos de notre main avec ce même doigt, on n’a pas le droit de prononcer ou de penser des paroles de Torah face à cette urine.
Dans le cas contraire, c’est-à-dire que notre doigt mouillé n’a pas la capacité de mouiller le dos de notre main, on considère que cette urine n’en est plus une car elle a déjà été absorbée par le vêtement.
On pourra donc dire et penser des paroles de Torah dans un tel cas de figure.
- Concernant les gros besoins, même si on en voit une quantité infime, cela est interdit.
Si on en a sur de la peau recouverte d’habit, il y a deux avis dans le Choul’han Aroukh, et ce dernier conseil de suivre l’opinion stipulant qu’il est interdit de prononcer des paroles de Torah dans ce cas, sauf en cas d’extrême urgence.
Par contre, si le morceau d’excrément se trouve sur un habit recouvert, donc lorsqu’il ne touche pas notre peau et qu’on ne le voit pas, il n’y a aucun problème à dire des paroles de Torah, mais à condition qu’on ne sente pas la mauvaise odeur qui pourrait s’en dégager.
- Dans un cas où on a uriné dans nos sous-vêtements à un point tel qu’ils sont vraiment humides, il est permis de dire des paroles de Torah à condition que l’urine ne soit pas passée à travers nos vêtements.
Si l’extérieur est humide, on utilisera la méthode avec le doigt expliquée au début de ma réponse pour déterminer si on peut dire ou pas des paroles de Torah.
Si on arrive à la conclusion que cela est interdit par cette méthode, la solution est de mettre de l’eau sur l’habit à un point tel que s’il avait été sec, il aurait été suffisamment mouillé pour qu’en le touchant avec notre doigt, on aurait pu également mouillé le dos de notre main.
Donc toujours en utilisant cette même méthode, mais cette fois-ci avec de l’eau.
Cela annule l’urine et nous permet de dire des paroles de Torah.
Au revoir et bonne journée.
Rav Ron Chaya
Tu parles de petit besoin donc d’urine, et de gros besoin donc d’excrément, mais je n’ai pas très bien saisi.
Dans le cas contraire, c’est-à-dire que notre doigt mouillé n’a pas la capacité de mouiller le dos de notre main, on considère que cette urine n’en est plus une car elle a déjà été absorbée par le vêtement.
On pourra donc dire et penser des paroles de Torah dans un tel cas de figure.
Si on en a sur de la peau recouverte d’habit, il y a deux avis dans le Choul’han Aroukh, et ce dernier conseil de suivre l’opinion stipulant qu’il est interdit de prononcer des paroles de Torah dans ce cas, sauf en cas d’extrême urgence.
Par contre, si le morceau d’excrément se trouve sur un habit recouvert, donc lorsqu’il ne touche pas notre peau et qu’on ne le voit pas, il n’y a aucun problème à dire des paroles de Torah, mais à condition qu’on ne sente pas la mauvaise odeur qui pourrait s’en dégager.
Si l’extérieur est humide, on utilisera la méthode avec le doigt expliquée au début de ma réponse pour déterminer si on peut dire ou pas des paroles de Torah.
Si on arrive à la conclusion que cela est interdit par cette méthode, la solution est de mettre de l’eau sur l’habit à un point tel que s’il avait été sec, il aurait été suffisamment mouillé pour qu’en le touchant avec notre doigt, on aurait pu également mouillé le dos de notre main.
Donc toujours en utilisant cette même méthode, mais cette fois-ci avec de l’eau.
Cela annule l’urine et nous permet de dire des paroles de Torah.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80075
Date de création : 2018-01-24 17:58:46
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