Chalom Rav.
Je voudrais revenir sur cette réponse…
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi j’ai tort de dire de faire attention aux personnes de ma famille et d’avoir peur de toucher des endroits qui ont [peut-être] été touchés avec du laitage ou de la viande [ou les deux mélangés], comme par exemple des serviettes ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
La Torah écrite n’interdit que la viande (viande de volaille non incluse) cuite avec du lait.
‘Hazal ont ajouté à cet interdit le fait de les manger alors qu’ils sont mélangés bien qu’ils n’aient pas été cuits ensemble et ont demandé d’attendre six heures après la consommation de viande pour permettre la consommation de lait.
Personne en revanche n’est au point de craindre que quelques résidus se trouvent encore sur les doigts ou les poignets de porte ou sur la table sur laquelle lorsqu’on n’y voit aucune saleté.
À ce propos, il est écrit :
La Torah n’a pas été donnée aux anges.
C’est pourquoi, si certains résidus ou certaines saletés millimétriques se trouvent encore sur la table ou sur les mains, on n’a pas l’obligation d’y prêter attention.
Même s’il s’avère qu’en fin de compte on mélange du lait avec de la viande (de façon millimétrique), sachant qu’il s’agit d’un interdit dérabannan, et que l’on n’a aucun moyen de vérifier cela de façon certaine, on retrouve le principe de « safek dérabannan lékoula », lors d’un doute sur un interdit dérabannan, on va lékoula.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
‘Hazal ont ajouté à cet interdit le fait de les manger alors qu’ils sont mélangés bien qu’ils n’aient pas été cuits ensemble et ont demandé d’attendre six heures après la consommation de viande pour permettre la consommation de lait.
Personne en revanche n’est au point de craindre que quelques résidus se trouvent encore sur les doigts ou les poignets de porte ou sur la table sur laquelle lorsqu’on n’y voit aucune saleté.
Même s’il s’avère qu’en fin de compte on mélange du lait avec de la viande (de façon millimétrique), sachant qu’il s’agit d’un interdit dérabannan, et que l’on n’a aucun moyen de vérifier cela de façon certaine, on retrouve le principe de « safek dérabannan lékoula », lors d’un doute sur un interdit dérabannan, on va lékoula.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 76764
Date de création : 2017-07-04 12:43:24