Bonjour,
Je n’arrive pas à trouver d’explications sur internet aux 3 questions suivantes.
Dans la tefila de Chabbat nous demandons :
- « Sabénou mitouvékha vésaméah nafshénou bichouatékha »
> A quoi fait-on précisement référence ici ? - « Vétaher libénou léovdékha » béemet »
>A quoi fait-on précisément référence ici ? - « Véhanikhilénou…Shabbat kodshéraé »
>Pourquoi en vouloir en hériter si on est en train justement de vivre le Shabbat ??
Merci beaucoup d’avance pour vos réponses.
Je ne pense pas vous embêter de si tôt, c’est juste que je me pose ces questions Chabbat après Chabbat.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Haïm,
Voici les réponses à tes questions :
- « Sabéénou mitouvakh »
(en Israël, les séfaradim disent « mivoutakh » au féminin mais on peut aussi dire « mitouvékha » au masculin)
signifie « rassasie-nous de Ta bonté ».
Cela peut faire allusion à la bonté du Chabbat.
D’ailleurs, un peu avant, il est écrit « véyitanégou mitouvakh – ils se délecteront de Ta bonté ».
Ici, les termes « bonté d’Hachem » font allusion à la Présence de D.ieu parmi nous pendant Chabbat.
Le fait de demander cela pendant Chabbat n’est pas contradictoire, on demande simplement que ça reste et que ça s’amplifie.
On demande qu’Il nous rassasie non seulement de cette bonté spéciale à Chabbat, mais également en général, c’est-à-dire qu’Il nous rassasie de toutes Ses bontés toute la semaine, toute l’année et toute la vie.
- « Saméa’h nafchénou bichouatakh
– réjouis notre âme par Ta rédemption »,
c’est-à-dire non seulement la rédemption particulière, à savoir de tous les problèmes qu’on peut rencontrer dans la vie, mais aussi la rédemption générale du ‘Am Israël.
- « Vétahèr libénou léovdékha béémèt
– purifie notre cœur pour Te servir de manière authentique ».
Donc léchèm Chamaïm, c’est-à-dire non pas pour le olam haba, non pas pour qu’on ait un bon olam hazé, non pas pour éviter les souffrances, mais simplement pour l’amour d’Hachem.
Il s’agit ici d’une prière importante.
Le Rav Wolbe écrit qu’on ne peut réciter cette prière que durant Chabbat car à ce moment, nous avons un niveau spirituel beaucoup plus élevé qui nous permet plus facilement de faire les mitsvot par amour pour D.ieu sans rien attendre en retour.
- « Véhan’hilénou Hachem Elokénou béahava ouvratsone Chabbat kodchékha ».
Il s’agit ici d’une demande afin qu’on puisse hériter encore à l’avenir du Chabbat
(cela peut aussi concerner la fin du Chabbat actuel).
Et surtout, comme le montre les mots béahava ouvratsone, que ce soit fait avec amour et volonté, c’est-à-dire qu’Il nous aime et nous donne Son Chabbat avec amour et volonté.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
(en Israël, les séfaradim disent « mivoutakh » au féminin mais on peut aussi dire « mitouvékha » au masculin)
signifie « rassasie-nous de Ta bonté ».
Cela peut faire allusion à la bonté du Chabbat.
D’ailleurs, un peu avant, il est écrit « véyitanégou mitouvakh – ils se délecteront de Ta bonté ».
Ici, les termes « bonté d’Hachem » font allusion à la Présence de D.ieu parmi nous pendant Chabbat.
Le fait de demander cela pendant Chabbat n’est pas contradictoire, on demande simplement que ça reste et que ça s’amplifie.
On demande qu’Il nous rassasie non seulement de cette bonté spéciale à Chabbat, mais également en général, c’est-à-dire qu’Il nous rassasie de toutes Ses bontés toute la semaine, toute l’année et toute la vie.
– réjouis notre âme par Ta rédemption »,
c’est-à-dire non seulement la rédemption particulière, à savoir de tous les problèmes qu’on peut rencontrer dans la vie, mais aussi la rédemption générale du ‘Am Israël.
– purifie notre cœur pour Te servir de manière authentique ».
Donc léchèm Chamaïm, c’est-à-dire non pas pour le olam haba, non pas pour qu’on ait un bon olam hazé, non pas pour éviter les souffrances, mais simplement pour l’amour d’Hachem.
Il s’agit ici d’une prière importante.
Le Rav Wolbe écrit qu’on ne peut réciter cette prière que durant Chabbat car à ce moment, nous avons un niveau spirituel beaucoup plus élevé qui nous permet plus facilement de faire les mitsvot par amour pour D.ieu sans rien attendre en retour.
Il s’agit ici d’une demande afin qu’on puisse hériter encore à l’avenir du Chabbat
(cela peut aussi concerner la fin du Chabbat actuel).
Et surtout, comme le montre les mots béahava ouvratsone, que ce soit fait avec amour et volonté, c’est-à-dire qu’Il nous aime et nous donne Son Chabbat avec amour et volonté.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80648
Date de création : 2018-02-22 18:03:30