Bonjour Rav,
- Doit-on dire « acher yatsa » autant de fois que l’on va aux toilettes ?
Comment faire s’il nous arrive d’y aller plusieurs fois dans la même heure.
La brakha couvre-t-elle une durée précise ? - S’il se passe une très courte période entre « nétilat yadaïm » du lever et « netilat yadaïm » du motsi (petit déjeuner), n’est-ce pas dire le nom d’Hachem levatala puisque l’on fait nétilat deux fois d’affilée en très peu de temps ?
A moins que la première et la deuxième soit totalement différente… - Avant yom Kippour, j’ai demandé pardon à une amie (je ne me rappelle pas l’avoir blessée mais dans le doute, j’ai préféré).
Elle a ignoré ma demande et jusqu’à aujourd’hui elle ne m’a ni pardonné ni pas pardonné.
Que se passe-t-il pour moi aux yeux d’Hachem ?
Que se passe-t-il pour elle ? - Si j’ai oublié de faire la brakha sur un aliment avant de le manger et que je m’en souviens que bien plus tard alors que je suis encore à table, puis-je la réciter après coup ?
- Dois-je réciter la brakha hakharona si j’ai oublié de faire la richona (chéakol, haetz, hadama, mézonot) ?
Merci pour le temps que vous nous consacrez.
Chabbat chalom, Rav, vé moadim lé simha.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Sarah,
Voici les réponses à vos questions :
- On doit faire la berakha acher yatsar chaque fois que l’on va aux toilettes.
Même si l’on y va toutes les 5 minutes, après chaque fois, on devra refaire la berakha acher yatsar.
Si on y a été deux fois et qu’entre ces deux fois, on n’aura pas eu le temps de faire la berakha, il y a une divergence d’opinion chez les décisionnaires si l’on doit la refaire deux fois (après la 2ème fois qu’on a été aux toilettes).
Sachant que l’on a un principe : « safek berakhot léhakel », « lors d’un doute sur une berakha, on ne la refait pas », on ne la refait pas (c’est à dire qu’on en dira qu’une seule) mais cela vaut la peine de faire cette berakha (la deuxième) en pensée.
- Il est rare que s’écoule si peu de temps entre la nétila du matin au lever et celle d’un repas de pain, cela est plus courant lorsqu’on va aux toilettes, que l’on fait nétila trois fois de suite par alternance et que juste après, on doit faire nétila pour le pain.
Dans ce cas, on touchera avec notre main nos chaussures ou une partie voilée de notre chair et ainsi, il n’y aura aucun problème à refaire nétilat yadaïm avec berakha pour le repas.
- Reprenez contact avec elle.
Dites-lui que les choses ne sont pas claires de votre côté, et que vous ne savez pas si elle vous a pardonné ou non. Si elle vous a pardonné avant kippour, la faute est pardonnée.
Sinon, demandez-lui pardon maintenant et le péché sera entièrement pardonné kippour prochain.
- Si vous allez continuer de manger un aliment qui a la même berakha, vous pouvez la faire en pensant que la berakha soit aussi rétroactive, d’après certains avis, cela et valable.
Mais vous ne pouvez la faire que sur un aliment que vous vous apprêtez à manger et sur lequel vous devez faire la même berakha.
- Il n’y aucun rapport entre la berakha richona et la berakha a’harona.
Si on a oublié de faire la berakha richona, on fait malgré tout la berakha a’harona.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Même si l’on y va toutes les 5 minutes, après chaque fois, on devra refaire la berakha acher yatsar.
Si on y a été deux fois et qu’entre ces deux fois, on n’aura pas eu le temps de faire la berakha, il y a une divergence d’opinion chez les décisionnaires si l’on doit la refaire deux fois (après la 2ème fois qu’on a été aux toilettes).
Sachant que l’on a un principe : « safek berakhot léhakel », « lors d’un doute sur une berakha, on ne la refait pas », on ne la refait pas (c’est à dire qu’on en dira qu’une seule) mais cela vaut la peine de faire cette berakha (la deuxième) en pensée.
Dans ce cas, on touchera avec notre main nos chaussures ou une partie voilée de notre chair et ainsi, il n’y aura aucun problème à refaire nétilat yadaïm avec berakha pour le repas.
Dites-lui que les choses ne sont pas claires de votre côté, et que vous ne savez pas si elle vous a pardonné ou non. Si elle vous a pardonné avant kippour, la faute est pardonnée.
Sinon, demandez-lui pardon maintenant et le péché sera entièrement pardonné kippour prochain.
Mais vous ne pouvez la faire que sur un aliment que vous vous apprêtez à manger et sur lequel vous devez faire la même berakha.
Si on a oublié de faire la berakha richona, on fait malgré tout la berakha a’harona.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 78338
Date de création : 2017-10-06 16:17:24
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