Bonjour,
Merci pour tout le hessed que vous faites au clal Israël.
Lors de cha’harit si nous sommes entre barehou et la amida , et que on se rend compte que il nous sera impossible de commencer la amida avec le tsibour , vaut il mieux :
1.commencer la amida après que le tsibour ait déjà bien commencé ou
2.attendre la répétition pour commencer ma amida avec le hazan ?
3. Ou alors peut être est ce une autre solution qui prime celle d’attendre avant de commencer Chira hadacha que le Hazan arrive à la kedoucha et de la dire avec le kahal et ensuite commencer notre amida comme j’ai l’impression que le dit le choulhan arouch , siman 66 seif 9.
Quel est la meilleur solution pour faire la tefila betsibour tout en sachant que seuls dans les cas
2 et 3 il me sera possible de prononcer la kedoucha?
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Théoriquement, le mieux est la deuxième solution, c’est-à-dire d’attendre la répétition pour commencer votre Amida avec le ‘hazan, mais il y a à cela une condition sine qua none, c’est-à-dire prononcer toute la Amida, mot-à-mot avec le ‘hazan.
Le problème est le suivant :
Si vous êtes capable de faire cela tout en vous concentrant sur la prière et que cela reste une vraie prière (ne devienne pas une récitation ou une course), alors c’est la meilleure solution.
D’habitude, ce n’est pas le cas.
Le ‘hazan fait sa ‘hazara très rapidement, et on n’a pas le temps de faire une vraie prière avec beaucoup d’intention.
Si c’est le cas, la meilleure solution est différente :
Elle consiste à commencer la Amida après que le tsibour ait déjà bien commencé, et à s’arrêter à « Baroukh Ata Hachem mé’hayé hamétim« , afin de dire avec le tsibour la kédousha lors de leur ‘hazara.
Donc nous, lors de notre propre Amida à voix basse, nous devons nous arrêter après mé’hayé hamétim, et dire avec eux toute la kédousha, que ce soit Kadosh, Baroukh ou Yimlokh, ou même les passages entre.
Puis ensuite, on continuera à notre rythme de « Ata kadosh » à la fin de la Amida.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si vous êtes capable de faire cela tout en vous concentrant sur la prière et que cela reste une vraie prière (ne devienne pas une récitation ou une course), alors c’est la meilleure solution.
Le ‘hazan fait sa ‘hazara très rapidement, et on n’a pas le temps de faire une vraie prière avec beaucoup d’intention.
Elle consiste à commencer la Amida après que le tsibour ait déjà bien commencé, et à s’arrêter à « Baroukh Ata Hachem mé’hayé hamétim« , afin de dire avec le tsibour la kédousha lors de leur ‘hazara.
Puis ensuite, on continuera à notre rythme de « Ata kadosh » à la fin de la Amida.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 71859
Date de création : 2016-08-04 07:17:01
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