Chalom Rav,
- Dans le ‘Houmach, un verset dit quelque chose comme
« De Mes préceptes vous ne rajouterez RIEN et vous ne retrancherez RIEN ».
Nous suivons évidemment les cinq livres donnés au Ar Sinaï, la Torah Orale, qui a été transmis à la même époque.Cependant les Néviim (et Agiographes également) sont-ils d’origine divine ?
Peut-être me direz-vous que les Prophètes ont transmis ce qu’Hachem leur a communiqué…
Ce sont clairement des rajouts à la Torah ce qui est contradictoire avec le verset cité plus haut ?Quels preuves avons-nous l’origine divine de ces textes ?
Ces textes viennent expliquer la Torah écrite ou viennent-ils rajouter des choses ? - Il arrive qu’en étudiant, l’on m’a cité des versets de Torah de type (pardon, je ne suis pas précis)
« Celui qui fait cela (tel mauvais comportement) Tue le ! ».
On m’enseigne qu’il ne faut donc pas se conduire comme cela…
OUI mais les rabanim qui ont écrit cela ont choisi le mot TUE LE, cela me fait penser à des terroristes.D’autre part, on voit que certains personnages bibliques (ou même dans la Guemara) se sont mariés avec des filles de 3, 7, 13 ans …
Mais comment ?
Ce n’est pas saint Rav …une petite fille….
Chez nous on fait cela !!??
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- On n’a pas le droit de rajouter à la Torah des ordonnances qui auraient une valeur équivalente à celles de la Torah.
On peut rajouter des barrières, c’est ce qu’ont fait les sages d’Israël durant toutes les époques.
Les prophètes eux-aussi ont rajouté certaines lois, on appelle ces lois divré kabala, mais elles ne sont pas totalement équivalentes à divré Torah, c’est-à-dire les lois de la Torah qu’on appelle aussi déoraïta.
Nous savons que toutes ces lois sont d’origine divine dans la mesure où D.ieu dans Sa Torah a ordonné d’écouter les sages d’Israël et les prophètes qui viendront après Moché Rabbénou (voir Dévarim chapitre 17, versets 8 à 11 ainsi que chapitre 18 versets 18–19).
- La Michna dans traité Sanhédrin dit qu’un Sanhédrin qui prononçait une peine capitale une fois tous les 70 ans était considéré comme meurtrier.
Donc ces paroles sont plus dites dans une optique d’avertissement afin que le peuple s’éloigne de ces choses interdites plutôt qu’en tant qu’ordonnances à prendre à la lettre de façon littérale.
A propos de se marier avec des petites filles, ainsi était la mode à l’époque dans le monde entier et cela ne se faisait qu’avec le consentement de la fille.
Ceci dit, il y a déjà 500 ans le Choul’han ‘Aroukh tome Even Haézer chapitre 23 alinéa 1, interdit de se marier avec une fille qui n’est pas en âge de tomber enceinte et nous voyons bien aujourd’hui que personne ne se marie avec une fille qui a moins de 18 ans.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On peut rajouter des barrières, c’est ce qu’ont fait les sages d’Israël durant toutes les époques.
Les prophètes eux-aussi ont rajouté certaines lois, on appelle ces lois divré kabala, mais elles ne sont pas totalement équivalentes à divré Torah, c’est-à-dire les lois de la Torah qu’on appelle aussi déoraïta.
Nous savons que toutes ces lois sont d’origine divine dans la mesure où D.ieu dans Sa Torah a ordonné d’écouter les sages d’Israël et les prophètes qui viendront après Moché Rabbénou (voir Dévarim chapitre 17, versets 8 à 11 ainsi que chapitre 18 versets 18–19).
Donc ces paroles sont plus dites dans une optique d’avertissement afin que le peuple s’éloigne de ces choses interdites plutôt qu’en tant qu’ordonnances à prendre à la lettre de façon littérale.
A propos de se marier avec des petites filles, ainsi était la mode à l’époque dans le monde entier et cela ne se faisait qu’avec le consentement de la fille.
Ceci dit, il y a déjà 500 ans le Choul’han ‘Aroukh tome Even Haézer chapitre 23 alinéa 1, interdit de se marier avec une fille qui n’est pas en âge de tomber enceinte et nous voyons bien aujourd’hui que personne ne se marie avec une fille qui a moins de 18 ans.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 26868
Date de création : 2013-11-07 14:11:16