De la farine, du sucre et de l’huile ont été mis par inadvertance sous un lit sur lequel une personne a dormi, que doit-on en faire ?

Chalom,

1. De la farine, du sucre et de l’huile a été mis par inadvertance sous un lit.
Ne le sachant pas, une personne a dormir plusieurs nuits dans ce lit.
A-t-on le droit de les utiliser ?

2. Ai-je le droit pendant Chabbat de :
D’ouvrir une canette ?
De laver une endive ?
Ouvrir un paquet de chips bissli etc… ?
De bouger une poubelle ?

3. Si le film ne contient rien de pas cachère pourquoi est-ce interdit de le regarder ?
(j’ai déjà regardé votre cour intitulé « film » ms je n’arrive pas a comprendre.
Des fois on a besoin de ce détendre d’oublier un peu tout…)

4.Comment limiter notre peine, certes en sachant que tt vient d’Hachem, ms parfois cela ne suffit pas.
Surtout quand c’est quelque chose de grave…

5. Comment renforcer notre émouna et notre bita’hon ?

En vous remerciant d’avance
Pessa’h cachère vé-samea’h

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,
 
Voici les réponses à tes questions :
 
1. Certains avis l’interdisent, d’autres l’autorisent.
S’ils étaient dans un paquet fermé il est plus facile d’autoriser et s’il y a une perte financière importante, il encore plus facile d’autoriser.
 
2. On peut ouvrir une canette Chabbat si l’ouverture qui se forme n’est pas complètement ouverte.
Il y a une vingtaine d’années lorsqu’on ouvrait une canette, la partie de l’ouverture qui était fermé se détachait complètement de la canette est l’ouverture qui restait était parfaite.
Aujourd’hui, d’habitude lorsqu’on ouvre la canette la partie fermée de l’ouverture rentre à l’intérieur de la cannette et reste relié à l’ouverture de la cannette et ainsi l’ouverture n’est pas parfaite.
Il n’y a donc pas d’interdiction Chabbat à ouvrir ce type de canette par contre celles qu’il y avait il y a une vingtaine d’années ne pourront absolument pas être ouvertes pendant Chabbat.

Il n’y aucun problème à laver une endive ou à ouvrir un paquet de chips, bissli, etc. Chabbat.

A propos de la poubelle, si elle contient une majorité d’aliments consommables par des animaux qu’il y a dans le quartier, elle n’est pas mouktsé Chabbat, par contre elle est mouktsé yom tov.
Si elle contient une majorité de choses non consommables même par un animal (du quartier), elle est mouktsé aussi pendant Chabbat.

On peut bouger un mouktsé avec le dos de la main ou avec le coude.
On pourra donc le déplacer ainsi si nécessaire.

3. Il est très rare qu’il n’y ait pas une chose non cachère dans un film.
D’habitude il y a toujours une femme qui apparaît, d’habitude elle n’est pas des plus moches et très rarement habillée en tsniout d’après les critères de la loi juive.
En plus l’histoire qu’on nous y raconte est un mensonge, on nous fait vivre un film qui n’est pas dans la réalité.

Pour les hommes il y a un grand problème de bitoul Torah et pour tous il y a l’interdit de ne pas se détourner de la conscience de D.ieu « Lo téfanou El midaatkhèm » qu’on transgresse d’après la halakha en lisant ne serait-ce qu’un roman (« cachère ») comme le stipule le Choul’han Aroukh chap.307 alinéa 16.

Et d’après la Guémara (traité Avoda Zara 18b) et la halakha (voir michna beroura chap.307 alinéa 59) il est interdit d’aller au cirque ! (à cause de l’interdit de Mochav Létsim) donc à bien plus forte raison de voir un film !
D.ieu nous en préserve…

4. En se renforçant dans notre émouna et notre bita’hon.

5. En lisant du moussar.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 23120
Date de création : 2013-03-11 21:03:49