D’après la Torah, quand est-il acceptable de provoquer un accouchement par rapport à un retard d’après la date calculée?

Kavod HaRav,
D’après la Torah, quand est-il acceptable de provoquer un accouchement par rapport à un retard d’après la date calculée?
Est-ce après un certain nombre de jours de retard?
J’ai lu que si le médecin juge que c’est nécessaire, il faut provoquer l’accouchement.
Même un médecin non-pratiquant expert en la matière?
Est-ce mieux d’essayer de ‘provoquer’ par moyens naturels (acunpuncture, ostéopathie, etc.) ou n’y a t-il pas de différence avec une provocation médicale?
Merci à l’avance

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,
Il n’est pas bien de provoquer un accouchement si on constate un retard de la date prévue car chaque personne a un mazal qui correspond au moment où il naît, c’est-à-dire une destinée coïncidant au moment de sa naissance ; or, si on la modifie, on « défie » en cela les plans divins.
Ce n’est que dans le cas où le médecin affirme qu’il y a un danger pour l’enfant ou pour la mère de ne pas provoquer l’accouchement qu’on pourra agir de la sorte.
Il faut aussi savoir que la grossesse doit durer 271 jours, comma la valeur numérique du mot hérayone (grossesse) en hébreu, et qu’on commence à compter depuis le mikvé ; or, les médecins comptent depuis les dernières règles, il y a donc une différence d’une semaine ou un peu plus entre ces deux périodes.
Il me semble qu’il est préférable de « provoquer » l’accouchement naturellement plutôt que par les moyens classiques. Mais ce n’est qu’un avis personnel, et bien sûr ce n’est que dans le cas où il y a une nécessité pour la sécurité de la mère de l’enfant d’agir ainsi.
Il faudra néanmoins être certain que ces moyens provoquent l’accouchement car on n’a pas de temps à perdre étant donné l’urgence du moment.
Et dans ce cas, si nécessaire, on n’hésitera pas à utiliser les méthodes classiques.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 28636
Date de création : 2014-03-05 20:03:42