Dans votre cours « Joie & Rigolade » vous dites que la tristesse est un manque de émouna. Portant vous dites souvent qu’il faut prier D. en pleurant. N’est ce pas contradictoire ?

Chalom Elie,

Il s’agit de deux pleurs tout à fait distincts.

Prenons un exemple :

Un homme a péché envers son père de façon extrêmement laide et mauvaise.
Il se rend compte de son erreur et est rongé par les remords, il ose à peine lui demander des excuses.
Au moment d’aller le voir, il se prosterne devant lui et lui demande, terriblement confus, de lui pardonner pour tout ce qu’il a fait.
Il sait qu’il y a peu de chances pour que son père lui pardonne mais il s’étend tout de même en excuses.
Pour finir, son père accepte ses excuses.
Tellement touché par cela, il éclate en sanglots et montre une nouvelle fois à son père combien il regrette son mauvais comportement.

Le pleur décrit ici n’est pas un pleur de tristesse, c’est un pleur qui provient du fait qu’il est extrêmement touché de la bonté de son père.

Au revoir,
Rav Ron Chaya