Dans le cas où on allumé les bougies avec de l’huile, comment peut on faire pour allumer les bougies à partir du chamach ?

Par
Rav Ron Chaya
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Chalom Rav,

Avec Jonathan on s’est posé ces questions concernant ‘Hanouka :

  1. Dans le cas où on allumé les bougies avec de l’huile, comment peut on faire pour allumer les bougies à partir du chamach ?
    Pouvons-nous utiliser une bougie intermédiaire ?
  2. Somme-nous acquittés si le maître de maison ne pense pas à nous rendre quitte des berakhots ?
  3. Comment être acquitté des berakhot lorsque le maître de maison ne prononce pas bien les mots, ou qu’il en oublie certains ?
  4. À quoi sert l’allumage à la synagogue ?
  5. Le Ben Ich ‘Haï (Première Année, Vayechev-‘Hanouka, alinéa 13) écrit qu’il est bien que toutes bougies aient le même aspect.
    Les bougies en cire étant de plusieurs couleurs, serait-il donc préférable d’acheter les bougies d’une couleur unie, ou bien les couleurs n’entrent peut être pas dans cette définition ?
  6. Pourquoi le Ben Ich ‘Haï (Première Année, Vayechev-‘Hanouka, alinéa 25) indique qu’il convient de prononcer, dans le passage de bime Matitiaou, les mots תורתך et רצנך avec un Kamats sur la lettre finale au lieu d’un Chéva ?
    Quelle changement cela fait alors que nous savons que la différence entre les deux mots n’est que de l’ordre du féminin et masculin ?

Merci pour vos réponses et bonne fête !

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Benjamin,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Allumer les bougies avec le chamach est une coutume ashkénaze.
    Chez les séfaradim, le chamach correspond aussi à une fiole d’huile si possible, et on l’allume en dernier, après avoir allumé toutes les bougies de ‘Hanouka.
    Il est placé légèrement plus haut car si on est amené à s’approcher des lumières, son but est qu’on profite de la sienne au lieu de profiter de celles des bougies de ‘Hanouka car cela est interdit.
    C’est son seul et unique but, il n’est donc pas destiné à allumer les autres bougies.
  2. Oui, vous êtes acquittés.
  3. Je n’ai pas de solution pour la 1ère berakha, car vous ne l’allumez pas ; vous ne pouvez donc pas le faire, mais vous êtes de toute façon acquittés de la mitsva, même si ce n’est pas le cas pour la berakha et qu’il est vrai qu’il est préférable d’être acquitté des deux.

    Par contre, vous pouvez dire à voix basse les deux autres berakhot, comme celui qui les voit mais ne les allume pas.

    Autre solution :

    Demandez au père l’autorisation d’allumer au moins une des bougies, et à ce moment, en douce, sans qu’il s’en rende compte, dire les 3 berakhot.
    (bien sûr en pensant auparavant ne pas être rendu quitte par ses propres berakhot)

  4. Cela sert à publier le miracle (pirsoumé nissa).
  5. Je pense que ce n’est pas du tout un problème que ce soit des bougies de couleur différente.

    En passant, je te rappelle qu’étant donné que le miracle a eu lieu avec de l’huile, il faut lui donner la priorité (même si ce n’est pas de l’huile d’olive) aux dépens des bougies de paraffine.

  6. J’imagine que cela correspond aux axes de conduites masculins et féminins d’Hachem :
    C’est donc liés à des raisons kabbalistiques.

‘Hanoukka Saméa’h et Chabbat Chalom

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 84518
Date de création : 2018-11-27 21:34:22

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