D’ahavat Olam au Chema…

Bonjour Rav, et Chavoua Tov !

Je voudrais comprendre ds la mesure du possible, la position du texte ahavat Olam jusqu’à Chema.

Je comprends que c’est un texte qui parle de l’amour de D. pour nous, Ses enfants, mais je ne comprends pas sa position, car juste après on fait le Chéma, et donc j’ai l’impression que quand on fait le chéma, c’est un « rendu »…

Quand on lit ce texte après, on se sent redevable et du coup on fait le chéma ?
C’est comme ça qu’il faut comprendre ?
Du coup ça fait un peu donnant donnant, et cela me gène…

On devrait être capable de faire le Chéma sans ce texte avant, non ?

J’espère que vous comprenez ma question car j’ai un peu de mal à l’exprimer.

Merci pour tout, et pour tous vos cours car cela m’éclaire énormément

Kol touv

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Vous avez posé une excellente question ; je vais m’efforcer d’y répondre.

Si notre dette de reconnaissance envers Hachem était limitée, alors effectivement, rappeler tous Ses bienfaits envers nous, serait, comme vous le dites, une sorte de « rendu ».
Mais étant donné que notre dette de reconnaissance est illimitée, et que, quelle que soit notre reconnaissance exprimée, elle restera à jamais sans aucune commune mesure par rapport à la dette des bienfaits dont D. nous gratifie sans cesse, dans cette mesure, le fait de rappeler, avant le Chéma, tout ce qu’Il nous dispense, intensifiera notre reconnaissance, mais ne sera pas pour autant un « rendu ».

Nous dirons par cela un Chéma d’une meilleure qualité et il est clair que nous n’aurons qu’à y gagner.
Ce ne sera en aucun cas un rendu car Lui rendre quoique ce soit est impossible, mais nous pourrons lui témoigner une reconnaissance d’un niveau nettement supérieur.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 71812
Date de création : 2016-08-02 10:01:04