Chalom Kvod Harav,
- Vous mentionnez dans un cours que :
être n’a de sens que si on a le choix, avec exemple a l’appui, le chien n’est pas, il suit juste son instinct, il est « programmé ».
Pour « être », il faut donc avoir le Yetser Hara qui permet de créer la notion de choix (sinon on serait comme des anges….)Puis, vous mentionner dans un autre cours :
Que celui qui « est » par excellence, c’est D… lui-même.La déduction absurde qui découle :
C’est que D… aurai besoin du Yetser Harar pour être, ce qui est évidemment faux.Est ce que votre définition de ‘être’ pour l’homme serait elle différente pour D…?
Merci de m’éclaircir —— - Une personne qui prend un temps pour étudier, a-t-il le droit de se détendre (sans ‘sortir’ de ce monde réel) en jouant une partie d’échec ou autre jeux de réflexion, ou cela serait considéré comme du Bitoul Torah.
Je précise que cette détente n’a pas comme but direct de revigorer pour l’étude, mais pour revigorer pour la vie de tous les jours (déstresser etc…) —— - Il y a une mitsva dans la Torah, que j’ai du mal a comprendre :
Il s’agit de se couvrir la tête pour une femme.
Le contexte de cette Mistva parle pour une femme Sota, qu’on lui découvrira la tête pour lui faire honte !
On peut donc remarquer 2 choses :
- On apprend l’importance de la pudeur dans un contexte qui est totalement contraire (l’infidélité), ce qui est plutôt dégradant.
C’est comme si par exemple:
On apprenait les Tefillins d’un verset comme :
Celui qui fait telle bêtise, on lui enlèvera les Tefillins…!!!
C’est dégradant… - On pourrait dire de ce propre contexte que ça sert a ‘rien’, car même en se couvrant la tête, elle peut être infidèle…
Les femmes n’ont pas beaucoup de Mitsvot, pourquoi la Mitsva de se couvrir la tête paraît dégradante Kav Yahol ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Voici les réponses à tes questions:
- D. étant le programmateur de tout, Il est libre de faire ce qu’Il veut sans qu’il y ait un choix à faire entre le bien et le mal. Par contre, toutes les créatures qui sont forcément programmées par D. ne peuvent pas accéder à la notion d’être si ce n’est par le fait d’avoir un libre choix.
Pour y arriver, D. doit leur donner l’option entre le bien et le mal.
La différence qu’il y a entre D. et nous c’est que D. est le programmateur ce tout et nous ne sommes que des créatures, donc programmées, et si ce n’était que D. nous avait mis une néchama qui peut choisir entre le bien et le mal, nous n’aurions aucun choix car nous sommes créés.
D. étant le Créateur a le libre choix.
- Il est dit : »bitoula hou kiyouma », le fait de ne pas étudier permet d’étudier.
Une personne ne peut pas étudier sans cesse, elle a besoin de repos, de se changer les idées, de décompresser… donc dans la mesure où ces choses sont nécessaires pour mieux étudier, et uniquement dans cette mesure, elles ne sont pas du bitoul Tora.
Tout l’enjeu est de savoir quand ces choses sont vraiment nécessaires ou superflues.
Pour y arriver, D. doit leur donner l’option entre le bien et le mal.
La différence qu’il y a entre D. et nous c’est que D. est le programmateur ce tout et nous ne sommes que des créatures, donc programmées, et si ce n’était que D. nous avait mis une néchama qui peut choisir entre le bien et le mal, nous n’aurions aucun choix car nous sommes créés.
D. étant le Créateur a le libre choix.
Une personne ne peut pas étudier sans cesse, elle a besoin de repos, de se changer les idées, de décompresser… donc dans la mesure où ces choses sont nécessaires pour mieux étudier, et uniquement dans cette mesure, elles ne sont pas du bitoul Tora.
Tout l’enjeu est de savoir quand ces choses sont vraiment nécessaires ou superflues.
Or dans le cas de la femme sota, il n’y a aucune ordonnance d’avoir la chevelure couverte :
La Torah raconte que le Cohen découvrait la chevelure de la femme.
Mais il n’y a pas d’ordonnance.
- L’ordonnance est mentionnée à partir d’un verset qui n’est pas du tout relatif à la femme sota :
»(D.) ne verra pas chez toi une nudité car Il se retirerait d’avec toi » (
Devarim chapitre 23 verset 15).
C’est ‘Hazal qui vont indiquer quelle partie du corps est appelée nudité, quelle partie n’est pas appelée nudité.
Et ils vont trouver ce qui s’appelle un »semekh », c’est-à-dire un appui dans l’histoire de la sota comme quoi la coutume des femmes juives mariées était d’avoir la tête couverte et de là une indication comme quoi la chevelure d’une femme mariée est considérée comme une nudité, donc doit être couverte.
Donc au contraire, le cadre dans lequel on apprend cette mitsva est le verset susmentionné relatant que D. est avec nous, et que pour préserver Sa Présence auprès de nous nous devons nous comporter avec pudeur.
Quoi de plus honorable ?
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7228
Date de création : 2009-11-01 08:11:46