Bonjour,
Vous dites dans un cours que si une personne n’est pas un ben Torah il est pratiquement certain qu’il ne s’est pas nettoyé l’anus comme il se doit, et donc ses prières ne valent rien.
Il y a des conséquences à cela :
- Est-ce qu’une personne qui se marie et fait toutes les bénédictions et qui n’est pas un ben Torah alors le mariage est nul ?
- Faut-il faire faire téchouva à quelqu’un qui va dire des berakhot grâce à toi alors qu’on sait qu’il ne connait pas encore la halakha de se nettoyer l’anus ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yoël,
Voici les réponses à tes questions :
- Le mariage est valable car il ne dépend pas des berakhot mais du don de la bague de l’homme à la femme en face de 2 témoins cachères.
- Oui, il faut faire faire techouva à cette personne bien qu’on ne soit pas certain qu’elle se nettoie l’anus.
Effectivement, on ne peut l’initier au judaïsme en commençant à lui dire qu’il faut se nettoyer l’anus.
On l’habituera d’abord lentement à la pratique juive et au moment venu, si possible relativement vite, on lui expliquera la halakha concernant la propreté requise de l’anus.
Donc ce sera le point de vue didactique qui primera, bien qu’au niveau rationnel, il est vrai qu’il aurait mieux valu qu’elle ne dise pas les berakhot si elle avait effectivement mal nettoyé son anus.
Attention :
J’en profite pour rappeler que lorsque nous parlons de l’anus, on ne parle pas de l’anus proprement dit mais de la partie des fesses qui s’ouvre lorsque nous sommes assis.
Mais s’il y a de la saleté dans la partie des fesses qui restent invisibles même lorsque nous sommes assis, il n’est pas interdit de dire des paroles de sainteté car la Torah n’a pas été donné aux anges.
(Choul’han Aroukh Ora’h ‘Haïm, chapitre 76 alinéa 5, voir Michna Beroura alinéa 19).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Effectivement, on ne peut l’initier au judaïsme en commençant à lui dire qu’il faut se nettoyer l’anus.
On l’habituera d’abord lentement à la pratique juive et au moment venu, si possible relativement vite, on lui expliquera la halakha concernant la propreté requise de l’anus.
Donc ce sera le point de vue didactique qui primera, bien qu’au niveau rationnel, il est vrai qu’il aurait mieux valu qu’elle ne dise pas les berakhot si elle avait effectivement mal nettoyé son anus.
J’en profite pour rappeler que lorsque nous parlons de l’anus, on ne parle pas de l’anus proprement dit mais de la partie des fesses qui s’ouvre lorsque nous sommes assis.
Mais s’il y a de la saleté dans la partie des fesses qui restent invisibles même lorsque nous sommes assis, il n’est pas interdit de dire des paroles de sainteté car la Torah n’a pas été donné aux anges.
(Choul’han Aroukh Ora’h ‘Haïm, chapitre 76 alinéa 5, voir Michna Beroura alinéa 19).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 15139
Date de création : 2011-10-30 19:10:24
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