Bonjour rav Chaya
Chana tova,
Concernant la personne qui effectue de temps en temps l’office (je ne parle pas du ‘hazan/officiant régulier) quelles sont toutes les hala’hot/lois qu’il faut connaitre ?
Je vous pose cette question car il me semble que les lois en questions sont « éparpillés » dans plusieurs domaines.
Voila ce que je sais mais il y a certainement plus ; le point d’interrogation signifie que j’ai un doute sur ce que j’affirme :
– être chomer/respectueux mitsvot, au minimum chabat (?),
– être allé au mikvé (?),
– penser à inclure et acquitter le kahal/assemblée,
– comprendre ce que l’on dit,
– avoir préparé deux fois la paracha,
– ne pas lire la paracha par coeur
Je ne sais pas ou trouver la conduite à tenir en cas d’erreur ou d’omission*.
La liste est trop longue mais j’imagine qu’il y a des erreurs plus graves que d’autres que l’on ne peut laisser passer.
C’est ma question principale
Secondairement si l’officiant habituel ou le rav se trompe que vaut-il mieux ? le reprendre au risque de lui faire honte* ou laisser passer ?
Je ne sais pas si c’est la fatigue ou l’emotion mais par exemple ce kippour j’ai fait les erreurs suivantes : est-ce grave ?
– j’ai quasiment systématiquement fait des erreurs dans le nombre de répétions des phrases telles « leolam h devare’ha nitsav bachamayim » (personne n’a remarqué et ne m’a repris)
– je me suis assis pendant le kaddish et lorsque le hekhal était ouvert
– au moment du kaddish final j’ai enchainé tout le kaddish au lieu de laisser le baal tekia sonner. il m’a alors interrompu en plein milieu du kaddish
pour que je le laisse sonner.
Chana tova
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Un ministre officiant doit être chomer mitsvot, il n’est pas obligé d’aller au mikvé, il ne doit pas penser à inclure acquitter l’assemblée, il doit comprendre ce qu’il dit.
Il est clair qu’il doit très bien connaître la paracha pour en rendre quitte la public par sa lecture.
En cas d’erreur ou d’omission, il doit répéter les parties qui rendent nulles et non-avenues les prières qu’il a fait (s’il n’a pas réparer son erreur ou son omission).
Il faudra donc analyser dans chaque cas.
S’il a fait une erreur de ce type, on devra le reprendre, quitte à lui faire honte en public.
Ceci dit, il n’a pas à avoir honte, l’erreur est humaine.
Les erreurs que tu as faites durant Kippour ne sont pas si graves.
‘Hag Saméa’h
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 67387
Date de création : 2015-09-24 08:51:05