Kvod HaRav,
Nous sommes maintenant arrivé en Eloul et comme chuque année nous allons commencé les Seli’hot.
J’ai plusieurs questions à vous soumettre concernant la téchouva et le jugement de nos âmes après la mort :
- Quand Hachem nous accorde une année complète de vie d’un kippour à l’autre ,nos fautes antérieures sont donc t-elle effacées (si bien sur nous avons fait téchouva dessus et que nous n’avons pas récidivé.) ?
- Nous faisons téchouva pour des fautes commises mais comment faire téchouva sur des choses que nous aurions du faire et que nous n’avons pas faites comme bitoul Thora par exemple ?
- Lorsque nous mourrons sommes nous jugés sur la dernière année de notre vie depuis Kippour ou comme je le pense depuis notre naissance (cela rejoint la question 1) ?
si c’est le deuxième cas cela veut il dire que kippour nous apporte seulement un répit et des années de vie dans le Olam Hazé mais qu’une punition nous attends pour ces fautes dans le Olam Haba ? - Quand nous sommes jugés à notre mort, est ce que l’on place nos fautes et nos mitsvot devant nous sur une « balance » et si nous sommes méritant alors nous avons droit au Olam Haba et si c’est le contraire alors c’est le guéhinam (entre autres) ou paye t’on pour chaque fautes commises ,et sommes récompensé pour chaque mitsva distinctement ?
- Nous faisons ta’hanoun chaque jour à la Shoule, et personnellement je fais téchouva en plus dans chaque Amida (dans Chéma kolénou j’insère une prière de techouva avec kavana).
Est ce que cela efface en totalité ou en partie mes fautes pour le jour de mon jugement ? - Concernant les mauvaises pensées, quelqu’un qui pense ou même qui rêve à des choses interdites (mais bien sur qui le le fait pas) comme désirer (ou plus), une femme autre que le sienne ou même pire à une femme mariée, mais je le répète qui garde une attitude irréprochable dans les fait, y a t’il aussi une faute de ce côté là et qu’elle téchouva faire, sachant qu’il est quelquefois difficile de contrer ses pensées même si comme moi j’essaye de penser à une halakha ou un verset d’une Paracha pour contrer ce yetser hara.
Par contre en ce qui concerne les rêves…
Désolé pour la longueur de mes questions .
J’en profite pour vous remercier pour tout ce que vous faites pour Am Israël, nous avons besoin de vous plus que jamais.
Que D’ vous inscrive dans le livre de la vie vous et votre famille ad méa véésrim.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Pour certains péchés, la téchouva ne suffit pas,
il faut aussi réparer, donc Kippour est une étape qui peut effacer tout le péché, mais pour certains péchés il reste des fois des parties à réparer que Yom Kippour n’a pas pu effacer.- Le fait qu’on ait vécu une année entière ne prouve pas que nos péchés soient complètement réparés ou pardonnés car ce n’est pas toujours que les péchés causent la mort. Ils peuvent causer des souffrances, de la pauvreté, mais néanmoins nous laisser en vie.
- La téchouva est aussi valable pour les mitsvot assé,
c’est-à-dire pour des choses qu’on aurait dû faire et qu’on n’a pas faites ; là-aussi des fois il faut réparer en plus que de faire téchouva.- Comme répare-t-on ?
D’abord en faisant ce qu’il faut faire, ensuite par la tsédaka, plus d’étude de Torah et aussi des fois la souffrance.
- Comme répare-t-on ?
- Nous serons jugés après notre mort pour tous les péchés qu’on n’a pas réparés et les mitsvot qu’on n’a pas faites durant notre vie, si on n’a pas fait téchouva à leur propos ou qu’on n’a pas réparé totalement.
Et nous serons aussi jugés sur les péchés de la dernière année de notre vie si on n’a pas fait une téchouva totale à leur propos, ou une téchouva qui ne peut pas être totale vu l’absence de Yom Kippour (le Rambam écrit que les mitsvot positives sont expiées par la téchouva uniquement, alors que les mitsvot négatives, il faut et la téchouva, et Yom Kippour). - Il s’agit de deux comptes distincts.
- Comme expliqué dans 3, une téchouva suffit à réparer les mitsvot positives, mais pas les mitsvot négatives, il faut aussi y rajouter Kippour, et si ce sont des péché sanctionnés par le caret ou la mort du Beth Din, il faut aussi de la souffrance, ou comme palliatif de l’étude de Torah, et la tsédaka.
- Les mauvaises pensées sont aussi interdites il faut aussi les contrer ; il est écrit dans la traité Bava Batra page 164 qu’on ne peut pas vivre un jour sans avoir de mauvaises pensées qui nous attaquent, mais néanmoins nous devons nous battre pour qu’elles nous quitte, car bien qu’elles viennent malgré nous, nous avons l’obligation de les évacuer.
Que D. vous inscrive dans le livre de la vie, toi et toute ta famille, Amen.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 31466
Date de création : 2014-09-15 13:35:50