Bonjour Rav,
J’ai une question concernant la question de Chirel a propos d’Arvit.
Si j’ai déjà fais Arvit 3 fois de suite, mais j’ai jamais dis que je vais faire Arvit tous les jours, c’est comme même considéré un neder ?
Comment faire hatarat nedarim sans aller devant 3 rabbanim ?
Une autre question:
Pourquoi est-ce que vous dites que le prénom Rachel n’est pas bien ?
Je m’appelle Rachel, et je connais plusieurs filles/ femmes qui s’appellent comme ça, et elles sont très bien.
Aussi, la rabanit Piltz de Tifrakh nous avait dit que c’est comme Rachel Imeinou, et qu’il y avait aucun problème avec ce nom.
Merci.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Rachel,
Voici les réponses à tes questions :
- Il y a deux sortes de néder :
Un néder déoraïta
et
Un néder dérabanan.
– Si on dit qu’on compte faire une mitsva facultative, il s’agit d’un néder déoraïta.
– Si on ne dit rien, mais que l’on fait trois fois de suite une mitsva facultative, cela devient un néder dérabannan.
La différence entre les deux est fonction de la façon de l’autoriser.
S’il s’agit d’un néder déoraïta, il faut se placer devant trois personnes, dont une qui connaît la procédure à effectuer, qui nous poseront des questions appelées « ouverture et regret », « péta’h vé’harata ».
En revanche, s’il s’agit d’un néder dérabannan, il suffit de se placer devant trois personnes en leur demandant d’autoriser le néder, suite à quoi elles répondront : « moutar lakh, moutar lakh, moutar lakh » (permis, permis, permis).
Si une femme est gênée de dire cela devant trois hommes, elle peut demander à son mari d’être son délégué à condition que les trois hommes soient déjà réunis.
Si elle n’est pas mariée, elle n’aura pas d’autre choix que d’aller elle-même devant ces trois hommes.
Elle peut aussi attendre la hatarat nédarim que toute la synagogue fait avant ou après les seli’hot le jour de roch ‘hodèch Eloul ainsi que la veille de Roch Hachana et de Yom Kippour.
Elle la dira alors depuis la azrat nachim.
Autre moyen de faire une hatarat nédarim :
Dans certaines synagogues séfarades, on procède à cela tous les vendredis matins.
Il faudra auparavant prévenir un des fidèles ou le Gabay de demander aux trois hommes qui disent « moutar lakh… » de penser également à rendre quittes les femmes qui se trouvent dans la azrat nachim.
- C’est Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal qui disait que ce prénom est un prénom dur à porter.
Moi-même j’aime beaucoup ce prénom et j’ai appelé une de mes filles ainsi (en sachant que le Rav le déconseillait) ; néanmoins, lorsqu’elle a eu quatre ans, le Rav m’a demandé de changer absolument son prénom car il était trop difficile à porter pour les chidoukhim, la santé, les enfants, etc.
Je l’ai donc changé en Efrath, prénom qu’il conseillait à toutes les femmes qui s’appelaient Rahel.
Il est vrai qu’il est le seul à penser ainsi et que beaucoup d’autres rabbanim pensent que ce prénom ne pose aucun problème, mais étant donné qu’il était un grand d’Israël, je l’ai écouté et je répète ce qu’il disait.
Je ne sais pas si suite à cela, vous devriez changer de prénom, je vous ai donné tous les faits, à vous de décider.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Un néder déoraïta
et
Un néder dérabanan.
– Si on dit qu’on compte faire une mitsva facultative, il s’agit d’un néder déoraïta.
– Si on ne dit rien, mais que l’on fait trois fois de suite une mitsva facultative, cela devient un néder dérabannan.
La différence entre les deux est fonction de la façon de l’autoriser.
S’il s’agit d’un néder déoraïta, il faut se placer devant trois personnes, dont une qui connaît la procédure à effectuer, qui nous poseront des questions appelées « ouverture et regret », « péta’h vé’harata ».
En revanche, s’il s’agit d’un néder dérabannan, il suffit de se placer devant trois personnes en leur demandant d’autoriser le néder, suite à quoi elles répondront : « moutar lakh, moutar lakh, moutar lakh » (permis, permis, permis).
Si une femme est gênée de dire cela devant trois hommes, elle peut demander à son mari d’être son délégué à condition que les trois hommes soient déjà réunis.
Si elle n’est pas mariée, elle n’aura pas d’autre choix que d’aller elle-même devant ces trois hommes.
Elle peut aussi attendre la hatarat nédarim que toute la synagogue fait avant ou après les seli’hot le jour de roch ‘hodèch Eloul ainsi que la veille de Roch Hachana et de Yom Kippour.
Elle la dira alors depuis la azrat nachim.
Autre moyen de faire une hatarat nédarim :
Dans certaines synagogues séfarades, on procède à cela tous les vendredis matins.
Il faudra auparavant prévenir un des fidèles ou le Gabay de demander aux trois hommes qui disent « moutar lakh… » de penser également à rendre quittes les femmes qui se trouvent dans la azrat nachim.
Moi-même j’aime beaucoup ce prénom et j’ai appelé une de mes filles ainsi (en sachant que le Rav le déconseillait) ; néanmoins, lorsqu’elle a eu quatre ans, le Rav m’a demandé de changer absolument son prénom car il était trop difficile à porter pour les chidoukhim, la santé, les enfants, etc.
Je l’ai donc changé en Efrath, prénom qu’il conseillait à toutes les femmes qui s’appelaient Rahel.
Il est vrai qu’il est le seul à penser ainsi et que beaucoup d’autres rabbanim pensent que ce prénom ne pose aucun problème, mais étant donné qu’il était un grand d’Israël, je l’ai écouté et je répète ce qu’il disait.
Je ne sais pas si suite à cela, vous devriez changer de prénom, je vous ai donné tous les faits, à vous de décider.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75292
Date de création : 2017-03-23 09:49:35
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