Chalom Rav,
J’ai deux questions qui me perturbent beaucoup et qui m’empêchent d’avancer dans mon chemin.
- Si une personne après avoir étudier et réétudier les texte de halakha et de Torah sur lequel elle se posent des questions ;
Qu’elle les a pratiqué pour essayer de faire mitsva balichma ;
Mais que ça ne lui parle toujours pas…
Comment peut-on lui faire comprendre ou croire que le « vrai « est dans cette halakha et que c’est celle-ci qu’il faut suivre tout de même ?
Comment la halakha peut être perçu par une femme particulièrement alors qu’il n’y en avait pas une présente au sein de l’assemblée qui l’a écrite et qu’aucune ne pouvait faire partie des sages décisionnaire ? - D’où apprend t-on de la Torah écrite qu’il faut mettre un habit tsanoua pour une femme (je parle bien des habits pas du comportements que l’on peut apprendre des récits des imaots)
Je voudrais comprendre d’où la halakha à tirer de bases cet interdit d’habit de l’homme « tu ne mettra pas l’habit d’un homme » et après sa les limites et barrières qui ont été instaurée sont t-elle tirées seulement d’un Roua’h hakodech klali pour une décision du anche Knesset agdola ?
Comment a-t-on pu instaurer ces règles stricte de tsniout ?
Merci beaucoup
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Eden,
Voici les réponses à vos questions :
- Votre problème est dans la démarche, il est faux de légitimer la pratique d’une mitsva par le fait qu’elle « nous parle » ou pas, car l’impact de la mitsva a lieu dans la néchama.
Or, qui parmi nous est suffisamment saint pour être sensible aux lumières divines qui remplissent notre néchama quand on fait une mitsva, ce n’est certainement pas de notre niveau, donc ce n’est pas la démarche appropriée.
Ce qui peut légitimer une mitsva est de savoir si effectivement la Torah est d’origine divine et si c’est le cas, si elle a effectivement ordonné cette mitsva.
Et même s’il s’agit d’une loi dérabannan étant donné que D. a ordonné dans sa Torah d’écouter les ordonnances des rabbins ; il y a donc une légitimité à l’obligation de suivre cette halakha.
Le fait qu’une femme n’ait pas été présente au sein de l’assemblée qui l’a écrite ne change absolument rien.
Les rabannan qui ont écrit les mitsvot avaient au moins roua’h hakodech si ce n’est pas plus (certains d’eux étaient prophètes).
De plus ils ont reçu par transmission depuis Moché Rabbénou la majorité des lois dérabannan, donc elles proviennent de D. et le fait qu’une femme n’ait pas été présente parmi eux ne change absolument rien en leur légitimité et leur véracité.
- On apprend l’interdiction de dévoiler des parties cachées de son corps du verset de Dévarim chapitre 23, verset 15 : « vélo yiré békha ervat davar – Je ne verrais pas en toi une nudité ».
Quelles sont les limites de ce qu’on appelle nudité ou pas ?
Cela a été transmis oralement depuis Moché Rabbénou aux sages d’Israël de génération en génération.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Or, qui parmi nous est suffisamment saint pour être sensible aux lumières divines qui remplissent notre néchama quand on fait une mitsva, ce n’est certainement pas de notre niveau, donc ce n’est pas la démarche appropriée.
Ce qui peut légitimer une mitsva est de savoir si effectivement la Torah est d’origine divine et si c’est le cas, si elle a effectivement ordonné cette mitsva.
Et même s’il s’agit d’une loi dérabannan étant donné que D. a ordonné dans sa Torah d’écouter les ordonnances des rabbins ; il y a donc une légitimité à l’obligation de suivre cette halakha.
Le fait qu’une femme n’ait pas été présente au sein de l’assemblée qui l’a écrite ne change absolument rien.
Les rabannan qui ont écrit les mitsvot avaient au moins roua’h hakodech si ce n’est pas plus (certains d’eux étaient prophètes).
De plus ils ont reçu par transmission depuis Moché Rabbénou la majorité des lois dérabannan, donc elles proviennent de D. et le fait qu’une femme n’ait pas été présente parmi eux ne change absolument rien en leur légitimité et leur véracité.
Quelles sont les limites de ce qu’on appelle nudité ou pas ?
Cela a été transmis oralement depuis Moché Rabbénou aux sages d’Israël de génération en génération.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32024
Date de création : 2014-11-09 15:29:13