Chèr Rav, j’écoute vos chiourim avec beaucoup d’intéret et dans "question de vie ou de mort" n°1 il est question des transplantations d’organe où il est permis dans certains cas de prélever des organes pour sauver la vie d’une personne dans la mesure où il a consentement du donneur dans son vivant ; ma question est la suivante : n’y a t’il pas contradiction avec la tora quand on sait qu’une personne morte son corps est tamé, comment cela est possible ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Véronique Yaël,
D’abord, sache que l’interdiction de toucher un mort ne concerne que les cohanim. Néanmoins, un cohen pourra subir une transplantation d’organe, car une fois l’ouverture recousue, vu que l’organe est complètement à l’intérieur du corps, il n’y a aucun problème. Même si une partie de l’organe reste à l’extérieur (transplantation de peau ou de rétine), vu que l’organe est cousu avec le reste du corps, il est annulé par le corps. Néanmoins, le patient cohen n’aura pas le droit de bouger le membre transplanté pendant l’opération, car à ce moment l’organe est tamé (impur) et ne fait pas partie intégrante de son corps, et en bougeant il « porte » la touma et devient tamé. Cela sera permis s’il ne bouge pas. Source : Rav Moché Feinstein, Iguerot Moché, Yoré Déa, tome 1 responsa 230.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 2430
Date de création : 2008-01-27 12:01:44