Chalom Rav Ron Chaya,
Je m intéresse beaucoup a La Vérité et a La Volonté, surtout après avoir écouté vos cours sur cette dernière, dans lesquelles vous dites entre autre, que La Volonté est ce qu il y a de plus haut en nous et de plus profond, je me suis donc dit que s il y a quelque chose a travailler c est ça, dans ce cas pouvez vous me dire comment travailler et motiver sa Volonté, m en dire aussi plus sur celle ci et bien détailler je vous en prie.
Pouvez vous ensuite me donner une définition des plus rigoureuses des mots amour et séfarade.
En effet mes grands parents et parents sont séfarade et moi j espère ne pas renier mes origines en m intéressant peut être de trop près au mouvement loubavitch H’abad, alors si séfarade n est qu une provenance d un pays, ou une manière de vivre son judaïsme.
Je n ai aucun doute en les enseignement du Rabbi qui est avant tout un immense Tsadik et Erudit en Thora, je parle juste de truc du genre ne pas mettre le Talit avant le mariage……
Merci énormément,
Pessakh Cachere veSameakh,
Kol Touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
1- Le meilleur moyen de travailler et de motiver sa volonté est d’étudier du moussar.
Donc je te recommande beaucoup d’en lire au moins un quart d’heure tous les jours.
Voici une liste de livre de moussar.
Comme tu me le demandes, je vais te détailler ce travail.
Nous avons un néféch qui nous attire vers les pulsions animales telles que paresse, envies, colère, concurrence, orgueil, égoïsme et nous avons la néchama qui nous attire vers Hachem, la vérité, faire le bien autour de soi, l’humilité, etc…
Notre volonté est partagée entre ces deux pulsions.
Pour pouvoir la travailler afin qu’elle suive plus les pulsions de la néchama que celle du néféch, il faut la « bombarder » d’informations sur l’importance d’écouter la néchama et les dangers d’écouter le néféch.
On appelle cela du moussar.
2- Tu auras une définition très claire du mot « amour » en regardant les deux cours intitulés « l’amour 1 et 2 ».
3- Séfarade est le nom hébreu qu’on traduit par Espagne.
Donc un juif séfarade est littéralement un juif d’origine espagnole.
Mais dans la réalité cela n’est pas tout à fait ainsi car beaucoup de juifs séfarades ne sont pas espagnols d’origine.
C’est pour cela que si on veut être précis, on parlera des communautés « séfarade vé’édot hamizra’h », c’est-à-dire d’Espagne et les communautés orientales.
De façon commune, on ne dit pas tout cela, c’est trop long, quand on dit séfarade, on veut dire toutes les communautés qui vont depuis l’Espagne via le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Égypte, Israël, le Liban, la Jordannie, l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Iraq, la Turquie, une partie de la Roumanie, une partie de la Yougoslavie, la Grèce, l’Iran, les émirats arabes, l’Afghanistan, le Boukaristan, la Géorgie, le Pakistan, jusqu’en Inde.
Voici à peu près toutes les communautés qu’on peut appeler séfarades.
Les séfaradim ont accepté de suivre les décisions hilkhatiques de Rabbi Yossef Caro, l’auteur du Choul’han ‘Aroukh.
Lorsque ce livre a été écrit, le Réma, rabbi Moché Isserlès, a écrit des annotations au Choul’han ‘Aroukh concernant les achkénazim, donc tout ceux qui sont séfarades doivent suivre les décisions hilkhatiques du Choul’han ‘Aroukh et tous les achkénazim doivent suivre les annotations du Réma.
Il est donc interdit à un séfarade de suivre des annotations concernant les achkénazim s’ils autorisent une chose que les séfaradim interdisent.
De l’autre côté, un séfarade ne sera pas obligé de suivre une coutume ou une interdiction achkénaze si pour lui en tant que séfarade, elle lui est permise.
Il y a une obligation d’après la halakha qu’un séfarade suive les décisions hikhatiques séfarades. Je ne parle pas seulement des coutumes mais surtout des décisions hilkhatiques, de la loi.
Et il y a une obligation pour les achkénazim de suivre les lois achkénazes.
Dans cette mesure, tu peux suivre le Rabbi, mais s’il préconise de suivre une coutume achkénaze que les séfaradim ne doivent pas suivre alors il faudra agir selon les séfaradim et non selon le Rabbi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Donc je te recommande beaucoup d’en lire au moins un quart d’heure tous les jours.
Voici une liste de livre de moussar.
Nous avons un néféch qui nous attire vers les pulsions animales telles que paresse, envies, colère, concurrence, orgueil, égoïsme et nous avons la néchama qui nous attire vers Hachem, la vérité, faire le bien autour de soi, l’humilité, etc…
Notre volonté est partagée entre ces deux pulsions.
Pour pouvoir la travailler afin qu’elle suive plus les pulsions de la néchama que celle du néféch, il faut la « bombarder » d’informations sur l’importance d’écouter la néchama et les dangers d’écouter le néféch.
On appelle cela du moussar.
2- Tu auras une définition très claire du mot « amour » en regardant les deux cours intitulés « l’amour 1 et 2 ».
3- Séfarade est le nom hébreu qu’on traduit par Espagne.
Donc un juif séfarade est littéralement un juif d’origine espagnole.
Mais dans la réalité cela n’est pas tout à fait ainsi car beaucoup de juifs séfarades ne sont pas espagnols d’origine.
C’est pour cela que si on veut être précis, on parlera des communautés « séfarade vé’édot hamizra’h », c’est-à-dire d’Espagne et les communautés orientales.
De façon commune, on ne dit pas tout cela, c’est trop long, quand on dit séfarade, on veut dire toutes les communautés qui vont depuis l’Espagne via le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Égypte, Israël, le Liban, la Jordannie, l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Iraq, la Turquie, une partie de la Roumanie, une partie de la Yougoslavie, la Grèce, l’Iran, les émirats arabes, l’Afghanistan, le Boukaristan, la Géorgie, le Pakistan, jusqu’en Inde.
Voici à peu près toutes les communautés qu’on peut appeler séfarades.
Les séfaradim ont accepté de suivre les décisions hilkhatiques de Rabbi Yossef Caro, l’auteur du Choul’han ‘Aroukh.
Lorsque ce livre a été écrit, le Réma, rabbi Moché Isserlès, a écrit des annotations au Choul’han ‘Aroukh concernant les achkénazim, donc tout ceux qui sont séfarades doivent suivre les décisions hilkhatiques du Choul’han ‘Aroukh et tous les achkénazim doivent suivre les annotations du Réma.
Il est donc interdit à un séfarade de suivre des annotations concernant les achkénazim s’ils autorisent une chose que les séfaradim interdisent.
De l’autre côté, un séfarade ne sera pas obligé de suivre une coutume ou une interdiction achkénaze si pour lui en tant que séfarade, elle lui est permise.
Il y a une obligation d’après la halakha qu’un séfarade suive les décisions hikhatiques séfarades. Je ne parle pas seulement des coutumes mais surtout des décisions hilkhatiques, de la loi.
Et il y a une obligation pour les achkénazim de suivre les lois achkénazes.
Dans cette mesure, tu peux suivre le Rabbi, mais s’il préconise de suivre une coutume achkénaze que les séfaradim ne doivent pas suivre alors il faudra agir selon les séfaradim et non selon le Rabbi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 23436
Date de création : 2013-03-31 12:03:29
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