Comment la Torah peut-elle encourager l’union d’un homme avec sa nièce ?

 

Chalom Rav,

  1. La Torah dit qu’il est conseillé de se marier avec sa nièce.
    Depuis ça a été abroge.Voici ma question :
    Comment la Torah peut-elle permettre ceci ?

    Pour vous donner un exemple.
    Fin 1885 un homme du nom de Alois. H se maria avec sa nièce qui ce nomma Klara.
    Ils donnèrent la naissance à une raclure qui ce nomma Adolf.

    La suite de l’Histoire vous la connaissez.

    Est-ce qui arrive quand on applique ce qui est écrit dans la Torah ?
    Je sais pertinemment que ces sauvages ne s’étaient pas mariés au nom de la Torah, mais tout de même, c’est un exemple qui mérite d’être souligne.

  2. Nous sommes en 5769.
    A partir de quand avons-nous commencé à compter ?
    Depuis Brihat ha haolam ou depuis Adam ?

Cordialement,

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Il n’est pas tout à fait exact de dire que le mariage avec sa nièce a été abrogé.Dans le Choul’han Aroukh (tome Even Aézèr chapitre 2 alinéa 6), il est écrit que c’est une mitsva de se marier avec la fille de sa sœur, et un avis dit avec la fille de son frère.
    Donc cela n’a pas été abrogé.

    • Il est vrai que dans le testament de Rabbi Yéhouda Ha’hassid (qui vivait au Moyen-âge) il est écrit qu’il ne faut pas le faire et que ceux qui le font ne réussiront pas leur union.
      • Néanmoins, beaucoup de décisionnaires disent que ce testament a été écrit uniquement pour la descendance de rabbi Yéhouda Ha’hassid.
    • D’autres décisionnaires disent qu’il faut prendre en considération les paroles de Rabbi Yéhouda Ha’hassid et qu’elles concernent tous les juifs.
      • Et enfin, d’autres décisionnaires font une nuance en disant qu’il est préférable de faire attention au testament de Rabbi Yéhouda Ha’hassid en ce qui concerne le mariage avec la fille de son frère, car ce n’est pas autant une mitsva que de se marier avec la fille de sa sœur, avec qui il n’y a aucun problème à se marier.
  2. A propos du début du décompte des années :
    • Rabbi Yossef Caro, l’auteur de Choul’han Aroukh, écrit dans son commentaire sur Maïmonide « Kessef michné », dans les lois relatives à Chmita et Yovel chapitre 10 alinéa 2, que l’ on compte les années du calendrier à partir de la création du premier homme qui est l’ essentiel de la création du monde, c’ est à dire depuis la 14ème heure du vendredi de la création, moment où a eu lieu la première nouvelle lune de l’histoire qui était donc Roch Hachana, le premier Tichri de l’ an 1.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 5151
Date de création : 2009-02-12 14:02:49