Chalom Rav Chaya,
Hodech tov et hannouka sameah!
Comment faut il éduquer ses enfants selon la Torah?
Faut il des leurs plus jeune âge les réprimander pour ce qui est contraire a la torah, ou y a t il certains domaines ou on doit se montrer plus light par exemple pour un enfant d’un an lorsqu’il touche a des choses mouktse comme des jeux qui font de la musique pendant chabat.
J’ai peur d’être trop stricte et que has vechalom il fasse un rejet.
Merci de m’accorder votre temps si précieux!
Kol touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Mélanie,
Votre question est la question des questions car l’éducation est un art qui demande beaucoup de doigté et beaucoup d’aide du ciel.
Je ne pourrai pas vous donner de réponse claire car tout dépend du contexte et chaque enfant et chaque cas est à juger de façon individuelle, mais en gros je vous répondrai ainsi :
Si on donne beaucoup d’amour aux enfants et que l’on explique gentiment le pourquoi des choses, ils acceptent, mais si on assène des interdits sans le faire de façon agréable ou aimable alors effectivement on peut créer un esprit de révolte chez les enfants.
Mais si a on fait comme j’ai dit alors les enfants sont ouverts et demandent à aimer D..
Il faut beaucoup rappeler Hachem, qu’Il nous aime et qu’Hachem n’aime pas que l’on fasse telle ou telle chose et qu’il est dommage d’agir ainsi.
A l’âge de l’adolescence, il faut savoir lâcher du lest si nécessaire car c’est l’âge de la révolte et il est dommage d’alimenter cette révolte par des interdits trop radicaux.
Mais attention car d’un autre côté, on ne peut pas non plus permettre les interdits donc on avance sur un fil extrêmement fin et comme j’ai dit, chaque cas devra être étudié de façon particulière, l’essentiel étant que l’enfant ne sente pas qu’on aime plus le Choul’han Aroukh que lui-même.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Mais si a on fait comme j’ai dit alors les enfants sont ouverts et demandent à aimer D..
Mais attention car d’un autre côté, on ne peut pas non plus permettre les interdits donc on avance sur un fil extrêmement fin et comme j’ai dit, chaque cas devra être étudié de façon particulière, l’essentiel étant que l’enfant ne sente pas qu’on aime plus le Choul’han Aroukh que lui-même.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 7672
Date de création : 2009-12-16 20:12:53
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