Chalom Rav Chaya,
Dans le cas où je reste toute la journée au même endroit sans sortir…
Si je fais cheakol sur un verre d’eau en début de journée en pensant acquitter tout ce que je boirais par la suite dans la journée tant que je ne sors pas, et que plus tard dans la journée je prends un aliment cheakol (exemple un morceau de chocolat) :
- Est-ce que la berakha cheakol que j’ai fait sur l’eau est valable sur le morceau de chocolat ou il faut faire la berakha ?
- Est-ce que le fait de faire bore nefachot sur le chocolat « coupe » la berakha sur l’eau fait au début ?
- Autre question si je fais une sieste, est-ce que cela coupe la berakha ?
Merci beaucoup !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jérôme,
J’espère que tu as eu de bons résultats à tes examens.
Voici maintenant les réponses à tes questions :
Lorsqu’on fait chéhakol sur un verre d’eau par exemple, et qu’on compte acquitter tout ce qu’on va boire durant la journée, la berakha reste valable tant qu’on n’a pas eu ce qu’on appelle « hessè’h hadaat ».
Autrement dit, dès le moment où on pense qu’on ne boira plus, on doit réciter à nouveau la berakha si on veut boire à nouveau. Ce sera notamment le cas du sommeil puisqu’il n’y a pas plus grand hessè’h hadaat que cela.
Si on fait une berakha sur une boisson ou un aliment en pensant acquitter tout autre aliment ou boisson dont la berakha est identique, alors ils sont tous acquittés, peu importe leur nature.
Si on n’a rien pensé en particulier, on entre dans un safek, et selon le principe de safek berakhot léhakel, on ne récite pas à nouveau la berakha, à moins que l’aliment ou la boisson qu’on consomme soit meilleur que l’aliment sur lequel on a récité la berakha ou qu’il s’agisse de l’un des chivat haminim (s’il s’agit d’un chivat haminim moins bon que l’aliment sur lequel on a récité la berakha, ou bien que l’aliment sur lequel on a fait la berakha est un chivat haminim et celui qu’on nous amène maintenant est meilleur, on entre dans un doute pour savoir si on doit réciter la berakha ou pas, et on s’abstiendra de la réciter).
Si on fait boré néfachot sur un aliment qu’on a mangé, d’après la Halakha, il y a un doute si cela coupe la berakha qu’on a récitée avant la consommation de cet aliment.
- Le Rav Ovadia Yossef Zatsal tranche que dans le doute, on continuera à manger sans refaire la berakha avant la consommation.
- Le mieux est d’agir comme le préconise le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal :
Lorsqu’on fait la berakha sur le premier aliment, on pensera qu’elle n’est valable que pour lui, et quand on l’aura terminé, on fera boré néfachot,
puis de même pour le deuxième aliment.
Bien qu’on prononce par cela une berakha chééna tsérikha (inutile), le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal prouve qu’il est permis d’agir ainsi pour sortir d’un safek berakhot.
Si une chose n’est pas claire, n’hésite pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
J’espère que tu as eu de bons résultats à tes examens.
Autrement dit, dès le moment où on pense qu’on ne boira plus, on doit réciter à nouveau la berakha si on veut boire à nouveau. Ce sera notamment le cas du sommeil puisqu’il n’y a pas plus grand hessè’h hadaat que cela.
Si on n’a rien pensé en particulier, on entre dans un safek, et selon le principe de safek berakhot léhakel, on ne récite pas à nouveau la berakha, à moins que l’aliment ou la boisson qu’on consomme soit meilleur que l’aliment sur lequel on a récité la berakha ou qu’il s’agisse de l’un des chivat haminim (s’il s’agit d’un chivat haminim moins bon que l’aliment sur lequel on a récité la berakha, ou bien que l’aliment sur lequel on a fait la berakha est un chivat haminim et celui qu’on nous amène maintenant est meilleur, on entre dans un doute pour savoir si on doit réciter la berakha ou pas, et on s’abstiendra de la réciter).
Lorsqu’on fait la berakha sur le premier aliment, on pensera qu’elle n’est valable que pour lui, et quand on l’aura terminé, on fera boré néfachot,
puis de même pour le deuxième aliment.
Bien qu’on prononce par cela une berakha chééna tsérikha (inutile), le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal prouve qu’il est permis d’agir ainsi pour sortir d’un safek berakhot.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82605
Date de création : 2018-06-20 14:58:24