Comment fait une personne qui a été faire ses besoins et qui n’a pas bien pu se nettoyer lorsque qu’elle doit faire des berakhot pour manger et prier ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Sarah,
Votre question est non seulement légitime mais aussi très utile et importante.

Le Choul’han Aroukh et les décisionnaires en parlent abondamment, et la réponse est la suivante :

• Tout d’abord, s’il s’agit d’urine, ce n’est pas du tout un problème.
• En revanche, concernant les excréments, s’il en reste dans la région de l’anus, alors non seulement on n’a pas le droit de réciter des berakhot et de dire des paroles de Torah, mais il est également interdit d’en penser.

En cas de doute, certains décisionnaires affirment qu’on peut être plus conciliant et se permettre de dire tout cela.
Mais si on est certain qu’on n’est pas entièrement propre, alors c’est interdit.

Malgré tout, attention à ne pas devenir maniaque :
Inutile de se frotter durant de longues minutes comme certains le font, car cela frôle la phobie, mais il est vrai qu’on doit être propre, et si possible, il est bien de se laver avec de l’eau.

• Si ce n’est pas possible, alors on peut se suffire du papier toilette.
• Si quelqu’un a récité une berakha et qu’il s’est aperçu ensuite qu’il était sale, ou même s’il le savait avant, s’il est ashkénaze, il devra faire à nouveau la berakha.
• Par contre, s’il est séfarade, il ne doit pas la refaire ;
  Si possible, il sera bien que quelqu’un d’autre l’acquitte de cette berakha.

Que D.ieu nous aide à Le bénir et Le louer en toute pureté, Amen.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 80524
Date de création : 2018-02-18 08:54:53