Chalom Rav Chaya,
- Comment doit se passer la mitsva de chasser la mère du nid.
- Je me souviens qu’on ne doit pas chercher le nid exprès.
- Faut-il être dans la nature ou en ville ?
- Faut-il casser l’œuf s’il y en a un ?
- Et quelle berakha faut-il faire ?
- Je ne l’ai pas trouvée dans le Sidour
- Et puis comme Nissan approche, la berakha sur les arbres fruitiers en fleurs va arriver.
- Il est écrit qu’elle doit se faire hors de la ville ; peut-on considérer qu’après la dernière maison du village c’est valable, même si on n’est pas sorti à 100 % du territoire de la commune ?
- Une partie de champs avant le panneau de limite.
- Ou faut-il complètement sortir et aller en pleine campagne ?
- Il est écrit qu’elle doit se faire hors de la ville ; peut-on considérer qu’après la dernière maison du village c’est valable, même si on n’est pas sorti à 100 % du territoire de la commune ?
Merci de vos réponses.
Chabbat Chalom
Ruben
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ruben,
- La très grande mitsva de chasser la mère du nid ne se fait que si la mère est en train de couver les œufs ou les oisillons avant qu’ils ne sachent voler.
- S’il s’agit de pigeons, il est certain que la nuit, c’est la mère qui les couve, alors que le jour il se peut que ce soit le mâle, or, la mitsva n’est valable qu’en chassant la mère.
- On ne la fera donc que la nuit.
- Inutile de sortir de la ville, même si les pigeons ont couvé dans notre balcon, la mitsva est valable.
- Le nid ne doit appartenir à personne, or, habituellement, on considère que notre domaine nous « achète » tout ce qui s’y trouve.
- C’est pourquoi il sera préférable de penser, une fois qu’on aura remarqué la présence d’un nid avant que la mère ait pondu les œufs, que nous ne voulons pas que notre domaine nous fasse acquisition des œufs et de la mère.
- On fera ainsi la mitsva de la meilleure façon qui soit.
- C’est pourquoi il sera préférable de penser, une fois qu’on aura remarqué la présence d’un nid avant que la mère ait pondu les œufs, que nous ne voulons pas que notre domaine nous fasse acquisition des œufs et de la mère.
- Néanmoins, d’après la majorité des Possekim actuels, même si on n’a pas fait cela, on peut faire la mitsva car aujourd’hui, personne n’est intéressé à avoir un nid de pigeons dans son domaine.
- Dans cette mesure, le domaine ne peut faire l’acquisition du nid au propriétaire de ce dernier sans son bon vouloir.
- Il n’y a pas de berakha à faire avant cette mitsva, on pourra quand même dire « Baroukh achèr kidéchanou bémitsvotav vétsivanou léchaléa’h hakèn » (sans prononcer le nom de D.).
- Il n’est pas obligatoire de manger les œufs ou prendre les oisillons, il suffit de les soulever en pensant faire par cela un acte d’acquisition.
- On pourra ensuite les reposer dans le nid et faire un « hefkèr » c’est-à-dire un acte de dés appropriation des œufs ou des oisillons, si possible devant 3 personnes (on dira devant eux qu’on se dés approprie des œufs ou des oisillons).
- Ainsi, on pourra refaire la mitsva avec quelqu’un d’autre.
- On pourra ensuite les reposer dans le nid et faire un « hefkèr » c’est-à-dire un acte de dés appropriation des œufs ou des oisillons, si possible devant 3 personnes (on dira devant eux qu’on se dés approprie des œufs ou des oisillons).
- J’ai fait un cours très complet sur le sujet.
- A voir aussi :
- Renvoyer la mère, mais ce n’est pas si simple !
- Un balcon, des œufs, une mitsva… et encore un nid qui vient de pousser à côté ! C’est qui le pigeon à présent ?
- Une fois que la mère a déjà pondu les œufs comment faire hefker dans le cadre de la mitsva de chiloua’h haken ?
- Ce Chabbat, ma mère a trouvé des œufs de pigeons dans la petite terrasse de son appartement…
- La Mitsva de chiloua’h haken incombe-elle aussi aux femmes ?
- S’il s’agit de pigeons, il est certain que la nuit, c’est la mère qui les couve, alors que le jour il se peut que ce soit le mâle, or, la mitsva n’est valable qu’en chassant la mère.
- A propos de birkat ha-ilanot, (un peu tard pour te répondre mais ça servira pour l’année prochaine), il est bien de la faire hors de la ville.
- Je pense qu’on peut considérer qu’on est hors de la ville dès 70 mètres après la dernière maison.
- C’est effectivement cette distance qui est prise en compte du point de vue du érouv.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 12562
Date question sur Leava : 2011-03-25 09:03:37