Rav,
j’ai deux questions :
- Comment enseigner la crainte de D. aux enfants (petits) ?
Je ne sais quels mots employet, ni le contexte… - Qu’est-ce qu’une femme Tsadeket ?
C’est-à-dire dans son comportement, sa façon de voir les choses, ses actes….
On a beaucoup d’exemple de Gaon, mais pas de leur femme ; comment ont-elles vécu à côté de ces géants de la Torah ?
Quelles sont leurs vertus ?Je n’ai pas d’exemple , pourriez vous me renseigner ?
toda rabba, Hachem soit toujours avec vous
‘Hana
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Hana,
- Le meilleur enseignement que nous pouvons donner à nos enfants passe par l’exemple.
Si les enfants voient que leur mère appelle le nom de D. sans cesse, qu’elle a une véritable émouna et crainte de D., alors ces choses là passent par leur sang.
Au niveau de la parole, le meilleur moyen de renforcer la émouna et la yirat chamayim des enfants est de leur raconter les belles histoires de tsadikim.
Je ne pourrai pas citer d’histoires de femmes de grands tsadikim, il y en a beaucoup trop.
- Les vertus d’une tsadekette sont la tsniout, le ‘hessed, le émet, le prière, l’attention dans le cacherout.
Je citerai une seule histoire, celle de la mère du Rav Eliachiv.
- A l’époque les gens habitaient dans des maisons ayant une cour commune, et madame faisait la lessive (c’est-à-dire une journée entière de travail).
Elle étendait son linge à sécher dans la cour quand la voisine est venue avec des ciseaux et a coupé les fils, la lessive est tombée dans la boue et s’est salie.
- Quand le père de Rav Eliachiv est rentré à la maison, sa femme ne lui a rien dit, la voisine espionnait par le fenêtre pour voir comment madame Eliachiv allait raconter cela à son mari.
- Voyant que madame Eliachiv ne comptait pas en parler, elle est entrée dans la maison dans la maison en disant que madame Eliachiv était une tsadekette extraordinaire.
Voici l’exemple d’une tsadekette qui a évité de faire du lachon hara et qui a reçu comme enfant un des plus grands de la génération.
Au revoir et que D. vous aide.
C’est grâce au mérite de femmes tsadkaniot que le peuple d’Israël est sorti et sortira d’exil.
Rav Ron Chaya
Si les enfants voient que leur mère appelle le nom de D. sans cesse, qu’elle a une véritable émouna et crainte de D., alors ces choses là passent par leur sang.
Au niveau de la parole, le meilleur moyen de renforcer la émouna et la yirat chamayim des enfants est de leur raconter les belles histoires de tsadikim.
Je ne pourrai pas citer d’histoires de femmes de grands tsadikim, il y en a beaucoup trop.
Elle étendait son linge à sécher dans la cour quand la voisine est venue avec des ciseaux et a coupé les fils, la lessive est tombée dans la boue et s’est salie.
C’est grâce au mérite de femmes tsadkaniot que le peuple d’Israël est sorti et sortira d’exil.
Référence Leava : 1439
Date de création : 2007-05-01 13:05:07
© Leava 2020