Comment doit se faire notre téchouva compte tenu de la venue du Messie ?

Shalom Rav,

Quelques questions :

Concernant la venue du Messie :

  1. Comment doit se faire notre téchouva ?
    Doit-on pratiquer toutes les mitsvot du jour au lendemain le plus vite possible ? 
    Cela doit-il se faire avec sagesse, progressivement, dans le but de faire cela sur le long terme ?

    Quand est-ce que la « porte de techouva » sera fermée quand le Messie viendra ? 
    (car vous indiquez sur le site qu’il y aura une téchouva aussi à l’époque messianique: pouvez-vous détailler cela ?)

  2. Egalement, je ne pense pas pouvoir vivre en Israël pendant que ma mère soit en vie et évidemment je souhaite rester près d’elle, que va-t-il se passer pour moi si je ne suis pas en Israël quand le Messie viendra ?
    Que me conseillez-vous ?
  3. Une autre question:
    Quand quelqu’un me demande le nom de ma mère en hébreu afin de prier pour moi, je ne peux pas leur en donner car ma mère n’a pas de prénom hébreu.
    Que dois-je faire, demander à ma mère de se donner un prénom en hébreu ?
    (ses parents sont décédés donc ils ne peuvent pas lui donner de prénom – cependant je pense que ma mère serait volontaire de s’en donner un) ou alors je traduis le sens de son prénom en hébreu ?

Merci.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Il faut faire téchouva de la façon la plus performante possible.
    Si on essaie de tout faire d’un coup, il y a de fortes chances pour qu’on finisse par ne plus faire grand-chose sur le long terme.
    Si on avance trop lentement, c’est aussi un problème car on continue à commettre des péchés alors que le Machia’h peut arriver à chaque seconde.
    Il faut donc trouver le juste milieu.

    Plus on est jeune, plus la téchouva est simple et plus on peut facilement s’engager à changer.
    A l’inverse, plus on prend de l’âge, plus il devient difficile de changer.

    Donc profite de ta jeunesse pour bien progresser, et sache que l’essentiel est l’étude de la Torah car c’est elle qui crée les remparts permettant de nous protéger contre le yétser hara.

  2. Il n’y aura pas d’obligation d’habiter en Israël lorsque le Machia’h arrivera ; simplement, il est écrit que ce sera plus facile en Israël qu’à l’étranger, donc si tu ne veux pas quitter ta mère, tu peux rester à l’étranger.
    Cependant, dès que tu seras majeur, je pense que cela vaut vraiment la peine pour toi de venir faire une année de Yéchiva en Israël pour que tu apprennes à devenir un bon juif (si le Machia’h n’arrive pas entretemps).
  3. Si ta mère n’a pas de prénom hébraïque, ce n’est pas grave, mais si elle veut en choisir un, il est bien qu’elle le fasse.

    Pour les femmes, les meilleurs prénoms sont ‘Hava, Sarah et ‘Haya.
    Si elle veut que son prénom prenne effet, il faut que des gens l’appellent ainsi relativement souvent ; sinon, lorsqu’on te demande comment tu t’appelles, réponds Untel ben unetelle en fonction du prénom usuel de ta mère, peu importe s’il est juif ou pas.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 83197
Date de création : 2018-08-14 03:15:11