Comment aller dans le sens de la Torah sans mettre en péril sa parnassa ? En effet à plusieurs reprises je comprends que comparez l’investissement dans le Hol à une sorte de vanité, et l’investissement dans la torah à quelque chose d’éternel. Néanmoins, si D. n’a pas fait de nous des robots, que sait-on de son souhait sur nous face à ce dilemne : a) Nous confronter à ce monde pour appliquer et étudier Torah et Mitsvot, plus particulièrement pour obtenir notre parnassah. ou bien b) Nous écarter de ce monde pour appliquer et étudier Torah et Mitsvoth, mais qu’en est-il alors pour obtenir notre parnassah ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Michaël,
Nous devons absolument nous occuper de notre parnassa, mais de façon normale, c’est-à-dire en comprenant que ce n’est qu’un moyen, nécessaire pour vivre, se loger, se vêtir, etc, mais non un but en soi. Ce n’est qu’un moyen pour arriver à l’essentiel, la pratique de la Torah et des mitsvot. Il ne faut pas oublier que, somme toute, la parnassa est la malédiction que D. a envoyée au premier homme. Nous ne devons donc pas « trop » nous investir dans une malédiction ! Néanmoins, l’extrême inverse est tout aussi interdit, car étant donné la malédiction, il y a une nécessité de subvenir à sa parnassa. Quels sont les critères pour mesurer cet investissement ? Comme je l’ai dit plus haut, la réponse est : la normalité.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 2465
Date de création : 2008-02-04 09:02:36